Le Réseau des femmes pour les droits environnementaux (Refede-Mali), dirigé par Mme Kouyaté Goundo Sissoko,participe à la COP-15 contre la désertification qui se déroule du 9 au 20 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les pays participants devront décider d’actions futures pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse. À cet effet, la présidente du Refede-Mali ne manque pas l’occasion pour faire savoir aux partenaires la nécessité et le rôle incontournable des femmes dans le cadre de la protection environnementale.
La cérémonie d’ouverture de la COP-15 a été lancée officiellement le mercredi 11 mai en présence du président ivoirien et son épouse. La cérémonie a donné l’occasion pour le président sortant, le ministre de l’Environnement indien, de passer le témoin à son homologue ivoirien, Alain Danoiyé, pour présider la COP-15. Cette COP est placée sous le thème : « Terres -Vie-Patrimoine : D’un monde Précaire vers un avenir Prospère
Cette édition est placée sous le thème : « Terres -Vie-Patrimoine : D’un monde Précaire vers un avenir Prospère ».
Le panel des organisations de la société civile de l’Unccd a organisé, dimanche 08 mai, une rencontre de mise à niveau et de coordination de la participation de la société civile pour plus d’impact et de visibilité. Cette rencontre s’est déroulée à l’hôtel Sofitel d’Abidjan, où se tiennent les assises de la COP.
Rappelons que pour une participation active à cette COP, les organisations de la société civile du Mali, sous la direction du Réseau des femmes pour les droits environnementaux (Refede-Mali), ont rédigé une déclaration sur leur position. C’était les 15 et 16 mars 2022, sous le thème : « Des solutions agroécologiques pour inspirer la transition », les assises d’Abidjan offrent l’occasion à la société civile du Mali pour défendre cette position.
Selon la présidente du Refede-Mali, le combat contre la désertification est un combat de survie. Car le désert amène la sécheresse et la sécheresse à son tour favorise la famine. C’est pourquoi, la présidente estime que cette COP-15 est une occasion de mettre les femmes aux devants de la scène. Elle précise que le Refede-Mali multipliera les efforts en faveur de la protection environnementale.
Adama TROARÉ
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COP-15 SUR LA DÉSERTIFICATION
Le capitaine Kaba Diallo fait le point sur la situation du Mali
La COP-15 sur la désertification qui a débuté le 9 mai à Abidjan (Côte d’Ivoire) est une occasion pour tous les pays de prendre des directives visant à lutter contre la désertification. La délégation malienne espère à son tour convaincre les partenaires à prendre à bras-le-corps le cas malien.
Les acteurs engagés dans la lutte contre la désertification séjournent depuis une semaine dans la capitale ivoirienne dans le cadre de la 15èmeconférence de la convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (Cnulcd). Avec comme objectif principal : chercher des voies et moyens pour contrer l’avancée du désert, en particulier dans les pays du Sahel.
Cette rencontre de haut niveau qui doit permettre de tracer de nouvelles lignes directives pour lutter efficacement contre la sécheresse et la famine est l’une des missions essentielles qui interpellent la responsabilité du point focal du Mali de la Cnulcd, en l’occurrence le capitaine Kaba Diallo, qui espère orienter les partenaires techniques et financiers pour qu’ils accentuent leurs efforts et contributions en faveur du Mali.
Dans sa présentation PowerPoint en présence de tous les partenaires,il a mis l’accent sur la nécessité d’action contre la dégradation des sols au Mali. M. Diallo a aussi précisé que plusieurs localités du Mali sont concernées par l’avancée du désert à grande vitesse.
Dans sa présentation, il ressort qu’il y a de nombreuses localités qui sont menacées par la sécheresse. Il précise que des grandes actions de sensibilisation sont nécessaires. Car les feux de brousse et la coupe abusive des arbres sont des facteurs néfastes pour la biodiversité
Notons que la COP15 de la Cnulcdse tient du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Plusieurs thématiques sont à l’ordre du jour. Il s’agit, entre autres, de la restauration des terres et relance économique pos-pandémique; la résilience aux sécheresses ; rôle de la jeunesse dans la gestion foncière;l’impact de modes de production et de consommation sur la gestion des terres.
Adama TRORE
Source : La Preuve