«Informer les opérateurs de formation sur la démarche et les procédures de mise en œuvre des actions de formation continue à l’endroit des actifs des maillons des chaînes de valeurs lait local et pomme de terre», tel était l’objectif général de l’atelier qui a regroupé, jeudi dernier au Conseil régional, l’ensemble des acteurs liés au secteur du lait et de la pomme de terre de Sikasso. Initié par le Programme d’appui aux filières agropastorales (PAFA), l’atelier était présidé par le secrétaire général du Conseil régional Niara Diarra.
Il avait à ses côtés, l’assistant technique national en charge de la formation professionnelle du PAFA, Pascal Dembélé. Pour un coût total de plus de 10 milliards de Fcfa, cette deuxième phase du PAFA est cofinancée par la Coopération suisse et l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement.
Le programme envisage de former 2.500 actifs des filières lait local et pomme de terre dans la région. Le PAFA 2 entend booster la productivité et l’employabilité des filières lait local et pomme de terre dans le Sud du Mali. Le programme s’étend sur les sept cercles qui étaient du ressort de l’ancienne Région de Sikasso notamment Sikasso, Bougouni, Kadiolo, Kolondièba, Koutiala, Yanfolila et Yorosso regroupant 147 communes rurales et 1.831 villages. Il bénéficiera directement à 14.000 exploitations familiales.
Le secrétaire général du Conseil régional Niara Diarra a indiqué que l’économie de la 3è Région a une vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale. «Pour assurer la valorisation des filières porteuses, il faut obligatoirement une formation professionnelle de qualité», a-t-il souligné. Se prononçant sur les actifs des filières sélectionnées, Niara Diarra a affirmé que ces derniers ont besoin d’être soutenus afin de faciliter la valorisation de leurs filières. Ceci leur permettra d’être compétitifs sur le marché.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, pour cette deuxième phase du PAFA, un volet a été spécifiquement consacré à la formation professionnelle. Cette rencontre permettra de baliser les prochaines étapes de la mise en œuvre des actions de formation dans le cadre des filières lait local et pomme de terre.
Le secrétaire général du Conseil régional a exhorté les participants à être attentifs afin de tirer le maximum d’utilité de la rencontre. Pascal Dembélé a indiqué qu’on ne peut jamais accéder à un développement harmonieux sanspasser par le renforcement de capacités des acteurs en question. Les préoccupations des actifs ont notamment porté sur l’expression «lait local», les avantages et les risques de l’insémination artificielle et le quota sur la participation des femmes au cours des différentes formations.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Source : L’ESSOR