Ce n’est que partie remise au Conseil National de la Transition. Initialement prévue pour la plénière du jeudi 2 décembre 2021, la délibération sur la proposition de loi portant indemnisation des victimes ayant subi des préjudices corporels et aux ayant droits des victimes décédées au cours des événements des 10, 11 et 12 juillet 2020, à Bamako et celles de Sikasso et Kayes pendant la même année, n’a pu passer. Elle a été renvoyée à une autre plénière. Les concernés qui avaient les yeux rivés sur le CNT ce jeudi, se doivent donc de prendre leur mal en patience pour être fixés sur le sort qui leur sera réservé. Ceux-ci ne sont pas sans savoir que le gouvernement envisage aussi, de son côté, d’indemniser tous ceux qui ont subi des préjudices du fait de certaines situations depuis 1960. Toute chose qui pourrait expliquer le report de leur salut constaté au CNT.
Pour rappel, la répression des manifestations organisées entre le 10 et le 13 juillet 2020 par le Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) pour exiger la démission du président Ibrahim Boubacar Kéita (finalement renversé par le Comité national pour le salut du peuple/CNSP le 18 août 2020) ont fait 14 morts et 40 blessés, avait indiqué un rapport d’enquête publié par la mission onusienne au Mali (Minusma)
ANDROUICHA