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Conflits au centre : Peuls et Dogons proposent

Est-il possible de ramener la paix au Centre du Mali ? Quelles sont les principales voies de recours possibles ? Les responsables de « Guina Dogon » et de « Tabital Pulaaku » préconisent le désarmement et le dialogue intercommunautaire. Selon eux, la sécurisation des lieux de tension par l’armée et la bonne distribution de la justice constituent des éléments indispensables pour un retour durable à la stabilité dans la région de Mopti. Les responsables des deux communautés ont fait ces déclarations à la faveur du lancement de l’album de Koko Dembélé, le mardi 30 mars 2019, dont ils étaient les parrains.

 

Des populations qui vivent ensemble depuis des décennies s’entredéchirent par des conflits intercommunautaires. Le président de l’association « Guina Dogon » est catégorique : « le conflit est venu d’ailleurs ». « Demandez aux Peulhs pourquoi il y a cette bataille entre vous et les Dogons, ils ne pourront pas vous répondre. Demandez aux Dogons pourquoi il y a ça entre vous, ils vont dire nous ne savons pas… Il y a des gens qui tirent certainement profit de cette situation et ils ne veulent pas que ça s’arrête », nous explique Mamadou Togo, président de l’Association « Gina Dogon ». Pour le Président de l’association « Tabital Pulaaku », ces conflits ont toujours existé et pour diverses raisons. Mais, ils n’avaient pas eu autant d’ampleur, précise Abdoul Aziz Diallo. « Il y a des préoccupations foncières, il y a des préoccupations de mettre fin à l’aristocratie et à la féodalité traditionnelle, il y a des préoccupations qui sont liées à l’appropriation et à la gestion des ressources naturelles », décrit le président de l’Association « Tapital Pulaaku ».

Sahel :

Libération de 4 otages

L’Elysée a annoncé, le vendredi 10 mai dernier, la libération de 4 otages au Sahel, dont les 2 touristes français enlevés le 1er mai au Benin. Il s’agit de Patrick Picque (45ans) et Laurent Lassimouillas (50ans). Cette libération a été rendue possible grâce à une opération militaire française conduite par des forces spéciales, dans la nuit du jeudi 9 mai au vendredi 10 mai derniers, au Nord du Burkina Faso. Deux militaires français ont trouvé la mort au cours des combats. Il s’agit de maître Cédric de Pierrepont et maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales. Les deux autres otages libérés sont une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne. Rappelons que les deux touristes français avaient été enlevés alors qu’ils menaient une excursion dans le parc national de la Pendjari, dans le Nord du Bénin. Le corps de leur guide béninois qui les accompagnait a été retrouvé mort et criblé de balle. Toutefois, la voiture de marque Toyota 4 Runner à bord de laquelle étaient les touristes a été retrouvée côté territoire burkinabé. Leur enlèvement n’a pas été revendiqué, mais si des sources estiment qu’il s’agit d’une œuvre des hommes de main du N°2 de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS), AbdoulHakim. Lesquels opèrent dans plusieurs pays sahéliens et même au-delà en faisant recours à des sous-traitants. Contrairement à AQMI, très professionnel dans ses productions, l’EIGS ne communique presque pas sur les otages qu’il détient. Parfois même il va jusqu’à les décapiter à travers des scènes terrifiantes rendues publiques dans des vidéos.

Almoustrat :

Début de la campagne de  vaccination contre la  rougeole

À Almoustrat, cercle de Bourem (région de Gao), la campagne de vaccination contre la rougeole a débuté, le jeudi 9 mai dernier. Les enfants âgés de 9 mois à 5 ans sont concernés par cette campagne. À cause de l’insécurité, il est demandé aux parents d’amener les enfants dans les centres de santé. La campagne prend fin le 15 mai 2019.

Gao :

Un forage pour le village de Gouthine

Le village de Gouthine dans la commune de Gabero a été doté d’un forage le vendredi dernier. L’infrastructure a été financée par la Minusma à travers l’ONG UAVES à hauteur de 25 millions. Selon le donateur, le forage pourrait servir tout le village en eau potable.

Mondoro :

Calme précaire après l’attaque à Bouldé

Un calme précaire règne à Mondoro dans le cercle de Douentza, après l’attaque à Bouldé qui a fait une quinzaine de morts et beaucoup de blessés la semaine dernière. Les populations locales affirment vivre dans la peur et l’inquiétude. Selon des témoignages, les militaires qui sont sur place ne surveillent que le chef-lieu de la commune.

Macina :

Mise en place des pépinières

La mise en place des pépinières a démarré depuis, le 1 mai 2019, dans les deux zones de production de l’Office du Niger de Macina, dans la région de Ségou. Cette activité rentre dans le cadre de la campagne agricole 2019/2020. Cependant, les exploitants agricoles n’ont pas encore reçu de l’engrais subventionné pendant la campagne de contre-saison. Selon certains opérateurs économiques, l’État n’a pas fini de payer toutes les dettes des campagnes précédentes malgré le financement de l’agriculture à hauteur de 15 % sur le budget national.

 Bamba :

Pénurie d’eau à Sobori

La fraction de Sobori dans la commune de Bamba (région de Gao) souffre d’une pénurie d’eau en cette période de forte chaleur. Depuis des mois, l’unique château d’eau dont dispose le site est en panne. Les populations parcourent des kilomètres pour s’approvisionner en eau. Les habitants lancent un appel aux autorités et aux ONG de trouver une solution rapide afin d’éviter le pire.

Banamba :

Coupure d’électricité

La ville de Banamba n’est plus fournie en électricité durant la journée depuis le mardi 07 mai dernier. La population mécontente, demande à l’EDM de revoir la situation. Les responsables locaux de l’Énergie du Mali affirment de leur côté, que c’est la direction nationale qui a instruit cette suspension de fourniture dans la journée. Actuellement, l’électricité n’est fournie à Banamba que de 18h à 00h.

Kita :

Début  de la campagne de vaccination contre la rougeole

A Kita, la campagne de vaccination contre la rougeole a démarré depuis la fin de semaine dans le district sanitaire. Durant cinq jours, plus de 86 000 enfants âgés de 09 à 59 mois sont attendus dans les centres fixes et par les équipes mobiles de vaccination dans la localité. Elle est organisée par le centre de santé de référence(CSREF), appuyée par le service local du développement social et de l’économie solidaire avec l’appui des radios de proximité.

La Rédaction

 L’Aube

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