La manière dont se dessine et se décide la politique exemplifie désastreusement le syndrome algérien. Une politique qui complexifie les challenges régionaux et qui s’arc-boute sur une gamme d’instruments destructeurs (désinformation, propagande) relayés par des médias progouvernementaux, dont l’objectif est d’endoctriner toute la population algérienne. Ces articles de presse écrite et ces analyses diplomatiques, que les folliculaires des principaux quotidiens indépendants vendent à une partie du peuple sont mensongers et trompeurs. Cela se rapporte à de nombreux thèmes politiques décisifs tels la lutte contre le terrorisme.
Le pays ou le Sahel différemment
La songerie d’un sahel pacifié sert de leurre pour une diplomatie algérienne, sans se préoccuper des éventuelles séquelles à longue échéance. Une diplomatie qui ne joue plus son rôle. Après avoir accentué cela, un énoncé clair permet de dépeindre le ministère algérien des affaires étrangères : les vêtements neufs de l’aliénation. Cela représente une situation nuisible contre laquelle ‘’l’opposition politique’’ devrait critiquer. Le métier de diplomate n’est pas en mesure de créer un rapport de force avec le gouvernement. Il y a une distorsion considérable entre la réalité l’ambition et le discours, d’une diplomatie qui achoppe.
Les ministres algériens : un sans-faute dans l’erreur.
Pour la politique étrangère de l’Algérie, le programme du régime politique algérien est tout aussi rédhibitoire puisqu’il estime qu’il faut canaliser les manœuvres sur un plus petit nombre de serviteurs. Pour la petite anecdote, le siège du Ministère algérien des Affaires Etrangères donne sur le plateau des… Annassers (=Les Sources en langue française) à Alger. J’y vois un élément de présage : le régime politique algérien possède deux sources diplomatiques, depuis le remaniement ministériel (Mai 2015) qui a vu naitre une diplomatie bicéphale.
La diplomatie algérienne à deux têtes (Mai 2015-Mai 2017) a crée une source intarissable d’analyses, faisant écho à des défis actuels, qui dépassent les frontières nationales. Un deuxième ministère est né comme pour sanctionner le fait, que la diplomatie demeure un immense chantier à accomplir. Une diplomatie désuète et inopérante à qui on peut tout demander même le plus ridicule. Cependant, une question demeure sans réponse : ces ministres algériens savent-ils tout faire ou n’ont-ils pas besoin d’être compétents pour résoudre les principaux sujets politiques ?
Face aux bouleversements régionaux, seule la diplomatie algérienne demeure invariable. Pourtant, pour répondre aux enjeux, elle doit changer. La nation ne sera à nouveau forte que si elle rassemble les institutions et les citoyens. Voici mes propositions .
Proposition 1 :
Créer la fonction de secrétaire général adjoint au ministère des affaires étrangères. Le facteur humain est, dans l’activité diplomatique, à la fois capital et étudié. A ce titre, le secrétaire général adjoint sera chargé, notamment des missions suivantes : la gestion des compétences et la diversification dans les profils. Participer à la reconnaissance de la valeur ajoutée du ministère dans le monde. Distribuer la meilleure allocation possible des ressources humaines disponibles. Ajuster le cadre de gestion aux inconvénients propres de la gestion des ressources humaines dans le ministère.
Proposition 2 :
Envisager une journée nationale de commémoration de l’arrêt du processus électoral de 1991.
Proposition 3 :
Toute proposition d’un projet de construction de logements (disparition du logement précaire et développement du logement social) et d’aménagement du territoire, que l’Etat envisage de faire, doit être soumise à l’Assemblée Nationale Populaire, pour son approbation ou son rejet. La proposition doit être aussi soumise à un référendum national pas plus tôt que deux mois, après son approbation par l’Assemblée nationale.
Cette proposition a une double finalité : la disparition des disparités régionales, dans le domaine du développement économique et l’interdiction des pratiques régionalistes. Les terribles incidents qui se sont déroulés, au mois de Juillet 2016, dans la Wilaya de Ghardaïa, ont des causes diverses et s’inscrivent dans le sous-développement, la marginalisation et la faible gouvernance qui créent un terreau fertile pour le régionalisme, le séparatisme, voire le terrorisme. Cette proposition appelle à la prise de mesures indispensables, pour protéger les vies et les biens des citoyens algériens, et sanctionner ceux qui sont à l’origine de l’anarchie, qui s’est emparée de la Wilaya de Ghardaïa, en proie au régionalisme.
Proposition 4 :
Inscrire dans la constitution algérienne que ’’ l’Islam sunnite malékite est la religion officielle de l’Etat ‘’
Le prosélytisme propagé par le régime islamiste iranien a entrainé un repli communautaire, où la religion joue un rôle majeur. Les identités sont exacerbées : en témoignent les déclarations incendiaires du guide suprême de la révolution islamiste iranienne et les discours haineux du chef de l’organisation terroriste Hezbollah, Hassan Nassrallah, obsédé par la violence verbale et par des pulsions d’assassinats, pour le triomphe du terrorisme.
Introduire des mesures plus efficaces contre le prosélytisme islamiste iranien,dont le premier effet est de capter l’attention d’une partie de la population algérienne. De mon point de vue, l’introduction de ma proposition dans la constitution sera un rempart contre l’exportation de la révolution islamique iranienne et un bouclier contre l’extrémisme violent, alimenté par le groupe terroriste Hezbollah. Cette proposition sera soumise à référendum.
Proposition 5 :
Proposer un audit national sur la gabegie financière. Lancer un audit pour déterminer le montant exact, établir les responsabilités et mener les actions judiciaires nécessaires. L’audit devra lever le voile sur le phénomène de la gabegie de l’aide financière accordée par le régime politique algérien, à la cause palestinienne et à l’autorité palestinienne depuis 1962.
Proposition 6
Le nouveau passeport biométrique algérien contiendra une carte imprimée en page intérieure, qui intègre l’ensemble des pays de l’Union Africaine (UA).Un nouveau document administratif où s’esquisse, en filigrane, une carte aux contours bien délimités. Tout en rappelant qu’il est du droit de chaque pays d’illustrer ses passeports comme il l’entend. De plus les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger délivreront des visas, où est imprimée une carte de l’Afriqueplus conforme aux vœux de la population.
Benteboula Mohamed-Salah Géographe
beyusek@hotmail.fr