Le Conseil national de transition (CNT), qui devrait être la vitrine de l’intégrité de la transition, s’est malheureusement mué en un véritable siège de malfaiteurs. A-t-on procédé à une enquête de moralité pour le choix des hommes et des femmes ? Non, sûrement pas! L’ancien maire de Sikasso, Mamadou Tangara, jugé et condamné, ne devrait en aucune condition siéger au CNT. Hormis le cas Tangara, d’autres membres du CNT ont des antécédents judiciaires. Le colonel, Malick Diaw, ancien du Comité national pour le redressement, de la démocratie et de la restauration de l’État (CNRDE) peut-il se retrouver président du Conseil national de transition ? L’homme serait à son second putsch.
Mali: anarchie ou laisser faire ?
On se croirait dans un pays sans dirigeants et sans loi. Les Maliens font ce qu’ils veulent et aucun dirigeant n’ose lever le petit doigt pour sanctionner ou punir. On a laissé trop faire. Les Maliens demandent le changement mais en réalité, nous ne voulons pas de changement. Au Conseil malien des chargeurs (CMC), c’est une administration provisoire qui y siège en attendant de régler le contentieux entre les deux (02) camps. Pourtant, un camp a bel et bien gagné.
Au Conseil national du patronat du Mali (CNPM), faute de volonté des autorités du pays, on a mis un bureau transitoire pour gérer la structure. Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, aucune élection n’a pu se faire correctement sans se heurter à des plaintes judiciaires. Ces pratiques démontrent la faiblesse du gouvernement face à ses gouvernés.
L inter de Bamako