Nous savons au Mali que tous les présidents successivement élus de 1992 à 2020 ont été les victimes expiatoires de leur parlement. Et pour cause, ce sont ces porteurs de cocardes et macarons qui les induisent dans l’erreur.
La loi électorale promulguée le 24 juin 2022 est l’ancienne loi électorale reprise, revue et corrigée par les conseillers nationaux du Conseil national de transition (CNT). Rappelons que cette loi électorale est une des sources de la chute du régime IBK, le 18 août 2020. Il y a beaucoup d’incohérences dans la loi électorale, à commencer par le découpage administratif pour terminer par le chronogramme des élections qui prennent fin par l’élection du président de la République, en février 2024. Ensuite, les membres des Forces armées peuvent se présenter à l’élection présidentielle en démissionnant quatre (04) mois avant le scrutin.
L’Inter de Bamako