Solidarité pour la survie commune, ou alors c’est le ‘’Habhabou’’. La classe politique malienne, toutes tendances confondues, est menacée de disparition, d’engloutissement et d’anéantissement totale.
Elle est menacée, sur toute son étendue, par la même entité qui ne supporte plus de la voir au pouvoir. Un ennemi commun qui s’alliera au début aux uns contre les autres; ça commence déjà !
Mais au moment de donner le coup de grâce, elle sera sans pitié et ne fera aucune différence. Et quand cette entité aura pris sa place aux commandes du pays et aura engagé le Mali dans des nouvelles alliances où aucun d’eux n’aura de compétences pour accompagner (sauf en larbin qui rampe et qui se contente des miettes et des restes), les politiciens n’auront que leurs yeux pour pleurer.
La classe politique aura-t-elle l’intelligence de comprendre la situation à temps pour solidariser face au péril commun et se battre au sein d’elle-même, tout en se protégeant de l’ennemi commun? Rien n’est moins sûr. Peut-être que ce moment fatal venu, d’autres viendront se battre, mais pas pour le Mali. Car pour préserver leurs intérêts au Mali. Peut-être que personne ne viendra aussi? La force, c’est l’intelligence.
L’intelligence c’est aussi se battre ensemble contre l’ennemi commun. Combattre un adversaire (celui qui veut avoir la même chose que toi- le pouvoir par exemple) est différent du combat contre un ennemi (il te veut toi, plutôt mort que vivant). Il est temps de mettre l’intelligence en avant. Se sauver tous ou périr tous.
C’est ce qu’à certainement compris le président du parti RPM, non moins président et de l’alliance de la majorité présidentielle (EMP), Bocari Tréta. Il a adressé une correspondance au chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, pour un dialogue en vue d’une sortie de crise politique.
A.TALL
Le Démocrate