C’est une entame de compétition parfaite que l’équipe nationale des moins de 17 ans du Mali a fait le 1er mai. Vainqueurs à deux reprises de la compétition, en 2015 et 2017, les Aiglonnets cuvée 2023, qui ambitionnent de marcher sur les traces de leurs devanciers, ont clairement affiché leurs ambitions.
Face à un autre ancien vainqueur de la Can U17, les protégés de Soumaïla Coulibaly ont dominé les débats pour remporter les points de la victoire mais avec quelques frissons de dernières minutes. “Je pense qu’en première mi-temps, on pouvait casser le match. Mais quand les enfants ont marqué, ils se sont contentés de contrôler le jeu… En deuxième mi-temps, quand on a vu que le Burkina jouait long, on était obligés de défendre. C’est pour cela qu’ils se sont créés beaucoup d’occasions”, a expliqué le technicien malien.
En homme averti, il promettait de revoir la copie lors du match de la 2e journée qui se disputait hier jeudi contre le Cameroun. “Contre le Cameroun, ce sera un peu différent. En début de match, on a joué notre football mais après, on a un peu déjoué compte tenu de la façon dont le Burkina jouait. Mais contre le Cameroun, on va rester dans notre identité”, promettait Soumaïla Coulibaly dont l’ambition reste la même : “On va jouer à fond, on est là pour gagner et aller jusqu’au bout”.
Grand artisan de la victoire contre le Burkina, Bourama Koné a été désigné “Homme du match”. Le portier des Aiglonnets a été, à l’unanimité, choisi par les experts de la commission d’organisation de la compétition pour ses arrêts imparables qui ont beaucoup écœuré les Burkinabés.
Avec 3 points après son premier match, un match nul suffisait au bonheur des jeunes Maliens pour se qualifier pour les quarts de finale. Même en cas de contreperformance, l’équipe peut toujours espérer jusqu’au dernier match entre le Cameroun et le Burkina Faso.
A titre de rappel, la poule C est désormais composée de trois pays après la disqualification du Soudan du Sud par la Caf pour fraude sur l’âge de plus de trois joueurs.
A. Cissouma