Les électeurs burkinabè, sortis massivement, ont pris d’assaut les lieux de vote pour accomplir leur devoir civique, ajoutent les mêmes sources.
Le chef de l’État sortant, candidat à sa propre succession, le président du Faso, Roch Kaborė, a accompli son devoir citoyen, dans la matinée, au bureau de vote numéro 1 de l’école primaire de la Patte d’Oie B, située derrière la cité universitaire à Ouagadougou.
Après avoir voté, le président Kaborė, candidat à ce scrutin présidentiel pour un second mandat de cinq ans, a appelé tous les Burkinabè à accomplir leur devoir citoyen. Pour le chef de l’Etat, cité par la Direction de la communication de la présidence du Faso, ce scrutin participe à l’enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso. C’est pourquoi, il a demandé aux Burkinabè de « ne pas faire preuve de paresse, parce qu’il s’agit de la démocratie du Burkina, du développement et de la paix dans notre pays».
Plus de six millions d’électeurs étaient appelés dimanche aux urnes pour élire le président du Faso et les 127 députés devant siéger à l’Assemblée nationale. Treize candidats sont en lice pour le scrutin présidentiel.
Selon Radio France internationale (RFI) le dépouillement a commencé dans le centre de vote du lycée de Paglairie, dans le sud de la ville. Ce sera d’abord le vote pour la présidentielle puis pour les législatives. Ces résultats qui seront envoyés au centre communal pour une première compilation.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI), par la voix de son président, Newton Ahmed Barry, s’est réjoui à la mi-journée, de l’ambiance plutôt sereine de cette journée électorale qui s’est passée sans incident majeur
La CENI a, tout de même, reconnu certains retards, des problèmes de logistiques, de matériel qu’elle devait acheminer dans l’après-midi. Toujours selon RFI, sur son site, dans certaines zones, où la CENI ne pensait pas pouvoir ouvrir des bureaux, certains bureaux ont pu ouvrir. Et dans d’autres zones, principalement en raison de la situation sécuritaire, des bureaux prévus n’ont finalement pas pu ouvrir et certains ont même dû fermer.
MD (AMAP)