Suite à l’annonce par le camp de l’ancienne présidente de la CAFO, Mme Traoré Oumou TOURE, de tenir une Assemblée générale pour la mise en place de leur bureau, vendredi 23 août 2019, celui adverse dirigé par Mme Dembélé Oulématou SOW a rejeté la légalité de ces assises improvisées. C’était lors d’une rencontre avec la presse au cours de laquelle, Mme Dembélé a interpelé les autorités sur les conséquences d’une telle rencontré illégale et illégitime.
Au cours d’un point de presse qu’elle a animée, ce mardi 20 août 2019, à la Maison du partenariat de Bamako, par Mme Dembélé Oulématou SOW, a dénoncé la volonté de ses adversaires de tenir des assises électives ce 23 août 2019. Elle juge cette initiative attentatoire à la quiétude et à la cohésion des femmes. Pour la même occasion, elle a lancé un appel aux plus hautes autorités les invitants à s’impliquer davantage dans la gestion de cette crise qui n’a que trop perduré.
Mme Dembélé Oulématou SOW a souligné que cette sortie médiatique qui vise à informer l’opinion nationale et internationale sur la situation de crise peu honorable qui prévaut au sein de la CAFO.
Le vendredi 23 août prochain, a-t-elle fait savoir, la présidente par intérim de la CAFO, Mme Keita Fatoumata CISSOKO, envisage de tenir une assemblée générale de mise en place d’un bureau parallèle. Selon elle, compte tenu du comportement de certains membres sortants du bureau, la CAFO, sous sa houlette, depuis décembre 2017, n’a pas pu travailler.
Face, à cette décision, son bureau avait décidé de suspendre toute forme d’activité de la faitière en attendant que la justice ne statue sur la question.
À ce niveau, la conférencière a fait savoir que c’est la même personne KEITA Fatoumata CISSOKO, 1re secrétaire aux finances dans l’ancien bureau, dont le mandat est à terme, depuis 2012, qui avait saisi le tribunal de Grande Instance de la CIII aux fins d’annulation des résolutions de l’assemblée du 30 décembre 2017.
« Je pense qu’elle peut avoir l’amabilité d’attendre la fin de ce processus judiciaire avant d’intenter quoi que ce soit », a-t-elle préconisé.
De son avis, les femmes (ses partisanes) ne sont pas d’accord qu’une autre assemblée générale soit tenue et qu’on essaye de mettre en place un bureau parallèle qui va envenimer la situation de dissident dans le rang des femmes. Depuis quelque temps, le silence de son camp est récompensé par des insultes, des provocations et cela, de la part de celles-là mêmes qui ont été aux destinées de cette organisation pendant 20 ans, déplore la conférencière.
Pour empêcher la tenue ces assises, elle en appelle à la mobilisation de ses partisanes autour du bureau.
« Une seule personne ne peut pas faire de la CAFO un patrimoine personnel. On en a assez, on est fatiguée », a-t-elle dénoncé. Pour elle, il est temps que les autorités écoutent les femmes qui veulent la paix, qui cherchent à construire ce pays.
À la suite de la présidente, Mme Sangaré Nana COULIBALY, secrétaire générale du nouveau bureau, a invité le président IBK à s’impliquer personnellement pour réconcilier les femmes du Mali.
Par Abdoulaye OUATTARA