La force Barkhane a annoncé avoir neutralisé, une quarantaine de terroristes dans des frappes aériennes le 14 juin courant, lors de l’attaque d’un détachement de la gendarmerie nationale nigérienne à Warou à proximité de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.
« Le 14 juin, la Force Barkhane a appuyé les Forces armées nigériennes (FAN) lors de l’attaque d’un détachement de la Gendarmerie nationale nigérienne à Waraou », a annoncé l’armée française dans un communiqué.
Le document souligne qu’ « à la suite de cette attaque, à la demande des autorités nigériennes, un dispositif de surveillance aérienne a été déployé par la Force Barkhane, en complément des vecteurs engagés par l’armée de l’air nigérienne, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Niamey, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, pour suivre une colonne d’une quarantaine de motos repérée par les FAN ».
Il précise que des « renseignements obtenus, grâce aux unités nigériennes au contact de cette colonne, ont permis de confirmer qu’il s’agissait d’éléments appartenant à un groupe armé terroriste en déplacement entre le Burkina Faso et le Niger ».
« En étroite coordination avec les FAN, la force Barkhane a conduit plusieurs frappes contre la colonne près d’une quarantaine de terroristes ont été neutralisé », poursuit le communiqué de presse.
« Cette opération constitue un nouveau succès tactique pour les FAN et la Force Barkhane, dans une zone connue pour abriter des groupes affiliés au Rassemblements pour la Victoire de l’Islam et des musulmans (RVIM) ou à l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS). » conclut l’état major général des armées françaises.
Huit (8) militaires nigériens avaient été tués et trente-trois (33) autres blessés, mardi dernier, dans une attaque au sud-ouest du pays, ont annoncé les autorités nigériennes avait annoncé le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
“Ce jour, mardi 14 juin 2022, aux environs de 05h30, le détachement de la Gendarmerie nationale de Waraou, en mission de sécurisation des villages environnants, a fait l’objet d’une attaque par des groupes armés terroristes aux guidons de plusieurs dizaines de motos et de véhicules”, avait indiqué le communiqué.
“La réaction énergique des éléments du détachement avec le renfort terrestre et aérien tant national que celui des partenaires, a permis de mettre en déroute l’ennemi”, avait ajouté la même source.
À noter que cette annonce intervient alors que l’opération Barkhane entre dans la dernière phase de son retrait du Mali, et au moment où la tension est toujours très présente entre Paris et Bamako.
L’armée française a déjà remis plusieurs de ses bases aux forces armées maliennes notamment celles de Kidal, Tessalit, Tombouctou, Gossi et Menaka.
Source : AA/Bamako/Amarana Maiga