La Haute autorité de communication (HAC) a inauguré, ce 15 janvier 2018, son centre de monitoring et de contrôle des médias audiovisuels. Elle va permettre désormais à la HAC de suivre les programmes des télévisions et des radios sur l’ensemble du territoire national.
Un pas de plus pour la Haute autorité de communication dans l’atteinte de ses missions de régulation du secteur des médias au Mali, à travers l’ouverture de son centre de monitoring. Il a été réceptionné par le président de la HAC, Fodié TOURE, en présence du ministre de la Communication, Arouna Modibo TOURE ; de l’ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan NACIRI.
Ce centre équipé de la technologie de dernière génération est le fruit de la coopération entre le Mali et le Maroc, à travers leur autorité de régulation de médias respective. Sur financement du budget national, des experts de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle du Maroc (HACA) ont réalisé les parties techniques.
Au cours de la cérémonie, le Directeur général de la HACA, Benaissa ASLOUM, a indiqué que le partenariat entre le Mali et le Maroc dans ce secteur « est illustration de la convergence entre la HACA et la HAC en tant qu’institutions indépendantes en faveur du développement de la communication ». Il a également rappelé que dans leur convention, ils devaient réaliser une salle technique capable d’enregistrer 36 services radiophoniques FM, 24 services télévisuels et la mise en place d’un serveur pour l’exploitation des programmes.
« À partir d’aujourd’hui, la HAC peut rejoindre le club amical des régulateurs qui ulisent déjà la HACA médias solution », a indiqué M. ASLOUM.
Pour sa part, le président de la HAC a affirmé que le centre de monitoring est un instrument de très haute technologie et aura pour mission d’assurer le contrôle des médias audiovisuels, de la presse écrite et en ligne. Il permettra aussi de suivre les programmes 24/24 des télévisions et de radios, de faire l’archivage des émissions sur la plateforme technique centrale installée dans les locaux de la HAC.
Cette technologie acquise sur financement du budget national va permet également en période électorale, le comptage et le relevé des temps de parole, des personnalités politiques et des candidats sur des radios et télévisions.
Par Sikou BAH
Info-matin