Mercredi 06 octobre dernier, entre Bankass et Bandiagara, un convoi de l’armée malienne a été le cible d’une attaque terroriste, faisant 16 pertes en vies humaines parmi des militaires maliens.
Le nouveau bilan d’une attaque jihadiste perpétrée par des hommes armés non identifiés contre un convoi des FAMA, sur la route entre Bakasse et Badiangara, fait un état de 16 morts et des dégâts matériels, selon des sources sécuritaires et médicales.
La cérémonie d’inhumation de ces vaillants soldats tombés pour la patrie, a eu lieu le jeudi 7 octobre 2021, au Camp Amadoun à Sevaré.
Selon une source communautaire, un précédent bilan faisait état d’au moins cinq morts.
Rappelons que depuis août 2021, les attaque jihadistes au Mali deviennent de plus en plus mortelles, non seulement au sein de la population civile et mais aussi au sein des FAMa. Le 19 août, sur la route entre Boni et Douentza dans le centre du Mali, l’attaque d’un convoi des soldats maliens avait fait 17 morts.
Plusieurs attaques vont suivre cette attaque meurtrière. Précisément, le 28 septembre, cinq gendarmes maliens qui escortaient un convoi d’une entreprise minière avait péri dans une attaque entre Sébabougou et Kwala, dans l’ouest du Mali. Cette attaque avait ensuite été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à Al-Qaïda, dirigé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly.
Le même GSIM, a également revendiqué une autre attaque visant le 20 septembre un convoi d’évacuation médicale de l’armée dans le centre du pays, qui avait coûté la vie à quatre militaires maliens, ainsi qu’une embuscade, le 12 septembre, dans le cercle de Macina, dans la même région, dans laquelle cinq militaires avaient péri.
Récemment, le vendredi 08 octobre dernier, à l’Office du Niger, dans le cercle de Niono, un accrochage entre les Donzos et les groupes terroristes, lorsque les paysans récoltaient leur Riz dans les champs, a fait une dizaine de morts et des dégâts matériels, selon une source très proche.
Depuis le déclenchement de la crise sécuritaire dans le Nord du pays, en 2012, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, dont de nombreux civils, qui se sont déplacés vers le centre.
Adama B Konaté
Source : L’Observatoire