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ATIR: « une bonne élection ne doit intervenir avant novembre 2024 »

L’Alliance pour une transition intelligente et réussie (ATIR) approuvant le report de la présidentielle a estimé ce samedi lors de la réunion de ses présidents qu’une bonne élection dudit scrutin réussi ne doit pas intervenir avant novembre 2024.

La Conférence des Présidents d’ATIR s’est tenue le samedi 30 septembre à son siège et a abordé la situation politique et sécuritaire du pays très tendue dans la partie avec la recrudescence de la violence.
Intervenant quelques jours après l’annonce « d’un léger report » de la présidentielle par le ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye MAÏGA, l’ATIR décline sa position sur cette décision qui soulève des questionnements.
Pour l’ATIR, ce report s’inscrit dans le cadre d’une logique avec l’adoption de la nouvelle Constitution par référendum dont la date a été repoussée.
« Tout le chronogramme devait être au moins arithmétiquement repoussé, sans même compter sur les questions sécuritaires aléatoires et les questions liées à la loi de la CEDEAO qui stipule qu’aucune élection ne peut se tenir sur la base d’une loi n’ayant pas six (06) mois d’existence », a indiqué la conférence des présidents de ATIR.
Pour ce regroupement politique constitué des partis et des associations, il serait laid qu’un gouvernement responsable s’élance dans ces élections sensibles sans une minutieuse préparation, ne laissant aucune place à l’impréparation et à l’incompétence, et ce, sans parler de l’élaboration de textes idoines en conformité avec la nouvelle Constitution avant d’entamer la nouvelle étape dans laquelle va s’engager le Mali.
L’ATIR réaffirme sans complexe qu’une « bonne élection présidentielle réussie ne doit pas intervenir avant novembre 2024 » alors que des partis politiques ont émis le vœu de voir la transition respecter son engagement pour le retour à l’ordre constitutionnel en organisant la présidentielle en février prochain.
« Le Peuple malien ne veut plus d’un Président qui se fabrique sa majorité parlementaire à coup d’argent ; il ne veut plus de frimeurs en complet-veston dans les hôtels, dans les stations balnéaires étrangères et qui laissent, par incompétence, l’intégrité territoriale disparaitre, l’insécurité envahir notre pays et notre souveraineté retrouvée remise en cause. Si l’élection présidentielle n’est pas faite avec soin, adieu le nouveau Mali », a averti l’ATIR.
Malgré les critiques acerbes contre les autorités de la transition, l’ATIR pense qu’avec la lutte résolue et efficace des FAMA contre le terrorisme venant de l’intérieur et de l’extérieur du Mali, et la promulgation de la nouvelle Constitution le 22 juillet 2023, les Autorités de la Transition ont atteint 75% de la tâche impartie. Les 25% qui restent doivent s’accomplir en se hâtant lentement pour le bien du Mali, car le « Mali n’a plus droit à l’erreur », quoi qu’il advienne !

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin

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