Dans certaines communes du Nord et du centre du pays, les populations disent attendre impatiemment le début de ces concertations. C’est le cas à Tombouctou. « Nous sommes en train de faire en sorte que tout soit mis en place pour que ces assises soient une réussite au niveau de la ville de Tombouctou », affirme le maire de la commune. « Nous attendons de ces assises la résolution de tous les problèmes, surtout les problèmes sécuritaires », estime l’élu communal Aboubacar Alhadji Cissé.
Même réponse à Djenné où le premier adjoint au maire de la commune soutient que « tout est fin prêt pour le démarrage de ces concertations ». Il affirme également que le rétablissement de la sécurité reste « la priorité des priorités pour les populations ». « L’administration nous a déjà prévenus. Nous avons pris des dispositions. Et nous avons déjà choisi ceux qui doivent participer à la rencontre », précise Amadou Bah, maire adjoint de la commune de Djenné.
À Zantiébougou, dans le cercle de Fana, région de Dioïla, les élus communaux regrettent de n’avoir pas été officiellement saisis par les autorités concernant la tenue de ces assises, à quatre jours du délai prévu pour leur démarrage. Ils soulignent que les préparatifs des ANR sont au point mort. « Chez nous, à Zantiébougou, je peux dire que pratiquement le processus n’a pas encore commencé. Parce que nous n’avons pas reçu les documents de référence. Et puis, nous n’avons pas d’information sur les personnes qu’il faut inviter pour la rencontre », déplore Seydou Koné, maire de la commune de Zantiebougou. « Jusqu’à présent, nous sommes dans l’attente. Et nous savons qu’au niveau national, ça bouge », rajoute Seydou Koné.
L’abolition de l’esclavage par ascendance au cœur des attentes à Kayes
À Bafoulabé, dans la région de Kayes, les attentes de la population sont énormes. Certains habitants souhaitent que les sujets liés à l’esclavage par ascendance soient au cœur des discussions. Des organisations féminines veulent aussi que leurs préoccupations soient prises en compte.
À rappeler que les Assises Nationales de la Refondation doivent commencer par les communes et les régions. La phase nationale est prévue à partir du 26 décembre. Elle se fera sur la base des discussions et recommandations issues des débats, au niveau local. À ce stade, plusieurs regroupements politiques, dont le cadre d’échanges des partis et regroupements politiques, annoncent qu’ils vont boycotter ces rencontres.
Source : studiotamani.com
Titres de la Rédaction
Source: LE COMBAT