Revaloriser l’artisanat malien et le savoir-faire des artisans est, entre autres, la vision des responsables de la nouvelle coordination nationale Mali des ‘’In Hadanes’’ (Conim) qui vient d’être portée sur les fonts baptismaux.
‘’In-Hadanes’’, tiré de la langue Tamasheq, signifie « artisans » en langue officielle. Jadis secteur pourvoyeur d’emplois et de recettes par excellence, l’artisanat malien subit de plein fouet les conséquences de la crise multidimensionnelle que le Mali a connue. C’est dans l’optique de donner un second souffle au secteur que les acteurs ont décidé de mettre en place une coordination dénommé ‘’In-Hadanes’’. Cette association se veut aussi un cadre de prévention, de gestion et de résolution des conflits. Elle est disposée à soutenir toutes actions visant à ramener la paix au Mali, en Afrique et dans le monde. Son objectif fondamental est d’œuvrer au retour de la paix et sa préservation par le savoir-faire et l’exploitation du grand potentiel que le secteur de l’artisanat offre. Dans cette dynamique, elle fera des propositions aux pouvoirs publics en vue de la réalisation de son objectif. Dans un élan de solidarité, In-Hadanes veillera 0 l’expansion de l’esprit de coopération entre ses membres, en soutenant les activités coopératives et de mutualisation des efforts.
Les structures de la Coordination Nationale du Mali sont : le bureau exécutif national, les coordinations régionales (régions), les sections (cercles), les sous- sections (communes), les comités (quartiers, villages, Fractions), les organes, l’assemblée générale, le bureau exécutif national et le congrès. En véritable partenaire, la Conim se veut un conseiller pour les autorités nationales, notamment le ministère de l’Artisanat et du Tourisme. Bientôt, une délégation du bureau exécutif rencontrera la ministre Nina Wallet Intallou et les potentiels partenaires du secteur. Aussi, envisagent-ils d’organiser une tournée à l’intérieur du pays pour expliquer le bienfondé de la Conim, mais aussi procéder à la mise en place des démembrements.
Pour sûr, les In-Hadanes sont décidés à prendre leur destin en main, car ils se refusent à laisser le secteur mourir de sa belle mort. Pour ce faire, ils comptent sur l’accompagnement de tous.
Mariétou DOUCOURE
Azalaï-Express