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Agriculture : Le FIDA peaufine un projet de réduction de la pauvreté

Engager le processus de formulation du Programme d’option stratégique pour le pays (COSOP 2020-2024) et identifier les axes stratégiques sur lesquels le FIDA concentrera son appui au Mali, ce sont les deux grands objectifs de l’atelier de lancement du nouveau programme d’option stratégique (COSOP) du Fonds international de développement agricole (FIDA-Mali). La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, en présence de ses collègues de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé et de la Promotion de l’investissement privé, des Petites et moyennes entreprises et de l’Entreprenariat national, Safia Boly. Le représentant de FIDA, Pascal Kaboré, et la représentante spéciale des Nations unies, M’baranga Gasarabwe étaient également présents à la rencontre.


Cette rencontre visait à présenter les résultats préliminaires des études et analyses, notamment l’analyse des politiques sectorielles de développement et l’analyse de la pauvreté et vulnérabilité. Il s’agissait également, pour les participants, d’identifier les domaines prioritaires d’intervention du FIDA au Mali pour la période 2020-2024 tout en assurant leur alignement sur les priorités nationales conformément au Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable au Mali (CREDD) ainsi qu’aux autres politiques nationales.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Agriculture indiquera que le FIDA a commencé ses opérations au Mali en 1982. Il a mis en œuvre 16 projets et programmes, dont 12 ont été clôturés, 1 en phase de démarrage et 3 en cours d’exécution. Le coût du financement de ces projets s’élève à environ 348 milliards de Fcfa, dont 114 milliards de Fcfa sous forme de prêts et de dons à des conditions particulièrement favorables. La contribution de l’État malien correspond à environ 43 milliards de Fcfa, soit 13%, celle des co-cofinancements internationaux à environ 123 milliards de Fcfa, soit 38% et celles des cofinancements nationaux (bénéficiaires) à 17 milliards de Fcfa, soit 5%.
Moulaye Ahmed Boubacar a insisté sur le fait que ce nouveau projet permettra de donner du travail aux jeunes. Pour lui, le secteur agricole contribue pour 40% au produit intérieur brut (PIB) et occupe près de 80% de la population, en majorité des exploitations familiales avec moins de 5 hectares et peu équipées. Les potentialités du secteur sont importantes, mais restent insuffisamment valorisées, a-t-il dit.
Pour sa part, la représentante spéciale des Nations unies a rappelé les principes du nouveau projet qui sont, entre autres, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, la durabilité et la résilience, ainsi que la responsabilité et la redevabilité. «Le nouveau COSOP devra définir les domaines d’intervention stratégique du Mali et identifier les opportunités majeures d’investissement du FIDA pour les cinq prochaines années. Ce, pour un impact significatif sur la réduction de la pauvreté et la transformation du monde rural», a indiqué Mbaranga Gasarabwe.
De son côté, le représentant du FIDA a détaillé les caractéristiques du nouveau programme parmi lesquelles on peut citer l’examen de la pertinence de l’intervention du FIDA en lien avec son mandat, l’identification, les demandes de complémentarité avec les partenaires techniques et financiers et le renforcement de la responsabilité.

Mariam F.
DIABATÉ

Source: Journal l’ Essor- Mali

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