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AFFAIRE DES POMPIERS RADIES:Que reste-t-il encore de l’autorité et de la crédibilité du Gal Salif Traoré ?

Les  faits sont  d’autant patents  que  écœurants au point que  l’on se  demande  s’ils sont fondés.  Rien à  en douter et ça se passe dans   un Etat  en  pleine  crise  avec au premier plan la  quête de  la  justice sociale.  Il  s’agit de l’affaire des 22 élèves sapeurs-pompiers radiés dans  des  conditions  très troubles après un mois  d’intacte formation.

La vidéo de 5  minutes nettes rendue  publique sur les réseaux  sociaux , porte le message  d’un groupe de jeunes en détresse qui demandent  l’intervention   immédiate des plus hautes   autorités pour que  leur  honneur individuel  puisse  être sauvé : ‘‘Comment  nous allons retourner dans nos familles alors que  tout le monde s’est  félicité  pour nos admissions à  ce  concours  après tant d’efforts par nous fournis’’,  peut-on entendre dans la  vidéo.

La voix qui porte le message  est  celle d’une jeune  fille.  Elle  parle au nom de  22 autres jeunes qui ont  été radiés dans des conditions très troubles des rangs des élèves sapeurs-pompiers actuellement  en formation à Markala dans  la région de Ségou : ‘‘Quand  nous étions en réunion  matinale, ils ont appelé nos 22  noms pour nous  dire  que nous partons à Ségou pour  une réunion et  revenir dans les heures qui devaient suivre.  Nous n’avons même pas eu le temps de prendre nos téléphones dans nos chambres’’, narre-t-elle dans la vidéo.

On  était le lundi 27  mai. Et arrivés  à Ségou sans bagage, les 22  élèves  sapeurs-pompiers vont y passer  le restant de la journée, la nuit aussi sans qu’on leur dise l’objet de leur déplacement. C’est le lendemain mardi 28 mai  qu’ils ont été transportés de Ségou (toujours sans leur bagage) au poste des sapeurs-pompiers à Sogoniko où on leur fait savoir  qu’ils étaient radiés  des rangs des élèves sapeurs-pompiers. Ce, indique-t-on dans la vidéo,  parce que leurs états de santé sont fragiles pour assurer la formation

Dans la vidéo, la jeune fille qui parle au nom des 22 élèves sapeurs-pompiers rassure qu’aucune de ces personnes ne souffrent d’aucune anomalie sanitaire et que leur encadrement l’a déjà  attesté dans un passé  récent.  Elle dit savoir pourquoi  ils ont été mis à l’écart.

Des fils à papa pour remplacer des fils  de pauvres

Aux dires de  la porte-parole des 22 élèves  sapeurs-pompiers, depuis le centre  de formation à Markala, ils  avaient eu échos  de la venue de 32 autres élèves sapeurs-pompiers qui devaient rejoindre l’effectif. Et,  dit-elle, c’est le même jour où on les a  fait précipitamment quitter le centre de formation que ce nouvel effectif y  était attendu.  Du coup, les 22 élèves  sapeurs-pompiers parient  qu’ils ont été  radiés  pour faire de la place : ‘‘On nous a  fait ça parce que nous ne savons pas où nous plaindre, comment allons-nous retourner  dans nos familles,  nous demandons aux plus hautes autorités de nous remettre dans nos droits’’, implore la porte-parole  des  22 élèves  sapeurs-pompiers.

Les plus hautes autorités ?

Il s’agit certainement  du président de la République  en personne ou du  premier  ministre  à qui les  22 élèves  sapeurs-pompiers demandent d’intervenir pour leur cause. Sinon  pas quand même au ministre  de tutelle en la personne du Gal  Salif Traoré. Au  regard de la  gravité de la situation l’on ne peut que tirer deux conciliassions à propos du  ministre  de la sécurité et de la protection sociale : Soit  il est complice ou il manque d’autorité et  de contrôle sur les hommes qui sont en sa  charge.

Le ministre Salif est vu d’un mauvais œil dans cette affaire à laquelle il pouvait vite siffler la fin de la récréation.

Source: La Sirène

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