Embarqué dans le train de la Transition en pleine marche, le PM de rectification a-t-il des agendas autres que ceux de ses employés ? Est-il en train de mouiller le maillot pour défricher le terrain pour sa propre candidature ? Telles sont entre autres les questions qui taraudent les esprits, suite à son périple dans la Venise malienne où il a procédé au lancement d’un plan Stratégique pour stabiliser les régions de Ségou, San, Mopti, Douentza et Bandiagara.
Après l’épisode septentrional, achevé en queue de poisson sur fond de dégradation de la situation sécuritaire, Choguel Maiga a en effet séjourné à Mopti les 14, 15 et 16 mars derniers. En compagnie d’une forte délégation, il a été accueilli à la hauteur de son rang le PM avec toutes sortes de clameurs pour saluer ses mérites artificiels. On pouvait ainsi lire sur des pancartes « merci à Choguel, vive Choguel ». Sauf qu’à sa grande surprise se sont invités dans la foule des jeunes porteurs des vrais cris du cœur des populations. En clair, en même temps que la foule scandait «vive Choguel», «vivent la transition», des jeunes surexcités réclamaient au chef du gouvernement de la Transition l’eau et l’électricité devenues des denrées luxueuses dans la capitale de la 5e région. Et, comme si cela ne suffisait pas, les notabilités de la région ont à leur tour interpellé le chef du gouvernement sur la même problématique. Sauf que contre toutes attentes dignes d’un chef de gouvernement Choguel répond avoir pris bonne note avant de s’engager d’informer qui de droit une fois rentré à Bamako. Et depuis, il en a rajouté aux nombreuses interrogations sur les raisons qui justifient le maintien à la tête du gouvernement d’un PM qui n’arrive pas à trouver une solution concrète aux problèmes des populations sans se référer à qui de droit.
Amidou Keita