Cette action s’inscrit dans la dynamique d’une imminente concertation avec l’ensemble des parties prenantes sur la restructuration du secteur de la culture au Mali. Elle vise d’une part, à faire de la culture un catalyseur de modernisation du Mali et d’autre part, à faire en sorte que les événements culturels contribuent à l’émergence d’une industrie culturelle, pour le bien-être des populations et le développement du pays.
Avec l’accompagnement financier et technique du projet GIZ « Donko ni Maaya », un consultant a été commis pour produire un avant-projet de document de classification des domaines de la culture et de labélisation du secteur. Les experts du département, des membres des organisations culturelles, du secteur privé et des personnes ressources, réunis au sein d’une Commission technique, ont été commis pour peaufiner le document soumis par le consultant Youba Bathily.
« Labélisation du secteur »
Selon le Directeur national de l’Action culturelle, « cette retraite collective s’inscrit dans la dynamique de la préparation d’une série d’ateliers devant servir de cadre de concertation avec l’ensemble des parties prenantes sur la restructuration du secteur de la culture au Mali. In fine, les acteurs de la culture seront sollicités en vue de la validation de ce document cadre visant à réglementer la classification des domaines de la culture et définir des critères pour la labélisation du secteur».
La culture est aujourd’hui propice à un foisonnement galopant d’événements culturels de toutes sortes, qui sont parfois mal repartis dans le temps et l’espace. Les actions menées à travers le pays ne sont pas de nature à donner au secteur une harmonisation des initiatives et des activités culturelles permettant d’exploiter leur potentiel d’attraction et de rentabilité. Ainsi, la structuration et la coordination du secteur demeurent des grands défis pour le département et ses partenaires.
Cadre règlementé
Cette classification permettra, plus précisément, de connaître l’ensemble des domaines, sous-domaines, catégories et métiers de la culture. Par ailleurs, la labélisation permettra aux événements et aux établissements culturels de bénéficier d’un cadre réglementé pour évoluer vers la professionnalisation. Dans cette perspective, le ministère de la culture espère parvenir à une harmonisation des activités culturelles dans l’agenda national.
Le contexte de la transition est propice à ce genre de réformes, qui, nous l’espérons permettront d’assainir le domaine de la culture et au-delà.
La Rédaction
Source: Bamakonews