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Académie d’enseignement de Koulikoro : Le taux de scolarisation des enfants en hausse

« Le taux de scolarisation des enfants est en pleine croissance, suite aux efforts conjugués du département de l’Education et l’intervention, de plus en plus, d’ONG dans le secteur de la scolarisation des enfants et des filles, en particulier » a annoncé mercredi, Mme Dembélé Kadiatou Samaké, chargée de scolarisation des filles à l’Académie d’enseignement de Koulikoro dans la salle de conférence du gouvernorat.

 

Au cours d’une conférence organisée par la direction régionale du développement social dans le cadre du Mois de la solidarité et présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Sékou Samaké en présence de plusieurs acteurs régionaux et d’un nombre impressionnant de femmes, . la conférencière a indiqué qu’au premier cycle de l’Académie de Koulikoro, on enregistre une amélioration  du taux d’accès des garçons et des filles.

Au niveau des garçons, le taux est passé de 87,3% en 2015/2016 à 96,81% en 2016 /2017. Pendant la même période, celui des filles est passé de 64,3% à 74,18%. Au niveau du 2è cycle, sur la même période, le taux des garçons est passé de 59,29% à 75,37% et celui des filles de 34,47% est monté à 67,62%.

Mme Dembélé a évoquée de nombreuses actions, des programmes et stratégies exécutés auprès des communautés pour faciliter l’accès et le maintien à l’école de tous les enfants du Mali. Au niveau de l’Académie de Koulikoro, pour illustrer, elle a cité, entre autres, le Programme d’appui à l’accès de tous les enfants à l’école au Mali (PECETEM), le programme d’appui à l’inclusion scolaire (PAIS) sur financement de l’Union européenne (UE), la stratégie « d’insertion directe » qui consiste à donner la chance aux enfants non scolarisés de rejoindre les classes et de leur faire bénéficier des cours de soutien ou de rattrapage. Une stratégie financée par l’UNICEF.

Cependant Kadiatou Samake a reconnu que la scolarisation des filles pose, toujours, beaucoup de problèmes dans nos communautés, à cause du mariage précoce, des Violences basées sur le genre (VBG), de l’accessibilité géographique des écoles, du manque de responsabilité de certains parents, de la pauvreté, de l’ignorance, entre autres.

Les débats ont suscité plusieurs questions parmi lesquelles les grossesses précoces, la gratuité de l’inscription à l’école publique, les mariages religieux, le châtiment corporel, les cantines scolaires.

AM/MD

(AMAP)

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