«La presse sportive, partie prenante du mouvement olympique et sportif africain». C’était le thème du séminaire des journalistes sportifs de la Zone 2 ACNOA (l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique) qui s’est déroulé les 11 et 12 décembre au centre d’entraînement pour sportifs d’élite, Ousmane Traoré de Kabala. Le séminaire a regroupé 30 journalistes sportifs, issus des 8 pays de la de la Zone 2 ACNOA (Mali, Gambie, Sénégal, Sierra Leone, Mauritanie, Guinée Bissau, Cap-Vert, Guinée).
Parmi les participants, il y avait 16 journalistes maliens, alors que les autres pays étaient représentés, chacun par 2 personnes. La rencontre a permis aux journalistes de la Zone 2 de mieux connaître l’esprit et l’organisation du mouvement olympique et sportif international, d’avoir des informations sur les composantes du mouvement sportif africain et de renforcer leurs capacités dans le traitement des questions relatives à l’olympisme et à la couverture des grands événements sportifs africains.
Aussi, cette initiative de l’ACNOAZ 2 a facilité les échanges sur les missions respectives en vue d’une maîtrise des rôles et prérogatives de chaque partie. L’approche méthodologique a consisté à des présentations thématiques suivies d’échanges sur des thèmes comme l’olympisme, le mouvement sportif et olympique africain, la couverture des grands événements sportifs, les outils du journaliste, médias et internet.
Le séminaire était animé par trois anciens journalistes sportifs, tous experts en communication. Il s’agit de Souleymane Drabo, ancien rédacteur en chef de votre Quotidien national L’Essor et ancien directeur général de l’Agence malienne de Presse et de Publicité (AMAP) et des Sénégalais, Cheikh Tidiane Fall et Mamadou Koumé. Les trois encadreurs ont été épaulés par le secrétaire général de l’ACNOAZ 2, le Sénégalais, Seydina Omar N’Diaye. L’intervention de ce dernier a permis aux stagiaires de comprendre les enjeux des Jeux Olympiques et le rôle de la Solidarité olympique dans la formation, la protection de l’environnement, l’enseignement des valeurs olympiques.
Pour Souleymane Drabo, le séminaire a été très utile et l’initiative mérite d’être soutenue. «La session a été très dynamique et très animée. Le niveau d’implication des stagiaires a été excellent», soulignera l’ancien directeur général de l’AMAP. «Les interventions des uns et des autres ont permis de voir que la situation de la presse sportive est très différente d’un pays à un autre. Il y a des pays où il existe des classes de journalistes sportifs mais dans certains pays on ne trouve que des généralistes. On s’est rendu compte que dans la zone qui nous unit tous, on se connaît peu, en définitive. Cette session a été l’occasion des rencontres», ajoutera Souleymane Drabo.
«Dans le temps, se souvient encore l’ancien rédacteur en chef de L’Essor, il y avait le tournoi Cabral qui permettait aux journalistes de se rencontrer chaque année. Le tournoi se déplaçait de pays en pays et la caravane de presse changeait d’année en année. Les gens se connaissaient mais depuis, on s’est perdu de vue. Le premier bénéficie de ce séminaire a été de renouer les relations et j’espère que ça va se prolonger avec la relance de l’Union des journalistes sportifs de la Zone 2 qui va permettre de concrétiser les intentions des uns et des autres».
A l’instar de Souleymane Drabo, la première vice-présidente du Comité national olympique et sportif (CNOS), Mme Sangaré Ami Keïta a salué l’organisation du séminaire et promis que l’ACNOAZ 2 mettra tout en œuvre pour pérenniser l’initiative. «On avait quelques doutes, concernant l’organisation de ce séminaire, mais tout s’est bien passé. Bamako 2017 a vécu et le séminaire a été une réussite totale», réagira la vice-présidente du CNOS.
«Les journalistes sportifs sont des éléments importants du programme d’activités de la Zone 2. Nous sommes très contents de la participation de l’ensemble des pays de la Zone 2 à ce séminaire», renchérira Mme Sangaré Ami Keïta, avant de conclure : «Je suis persuadée que les liens ont été renforcés grâce à ce séminaire, que de nouvelles relations ont été tissées et qui vous rendront heureux et disponibles pour notre zone».
A l’issue de la session, les participants ont élaboré une série de recommandations qui ont été remises à l’ACNOAZ 2. Dans ce document, les participants ont mis l’accent sur la coopération entre les journalistes sportifs et l’ACNOA, la formation de la presse sportive de la zone, le renforcement des activités des associations et regroupements de la presse sportive et l’accompagnement de l’ACNOA pour la reconstitution du mémoire sportif ou de la vie sportive des pays membres de la zone 2.
Ladji M. DIABY
Source: Essor