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Visite surprise de Donald Trump aux troupes américaines en Irak

Donald Trump s’est rendu mercredi 26 décembre en Irak pour une visite surprise de quelques heures à la rencontre de soldats américains. Il a profité de ce premier déplacement en zone de conflit depuis son élection il y a deux ans pour justifier sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie.

Le président et la Première dame des Etats-Unis s’étaient « envolés pour l’Irak tard le soir de Noël pour rendre visite à nos troupes et à nos commandants militaires afin de les remercier pour leur engagement, leur succès et leur sacrifice, et pour leur souhaiter Joyeux Noël », a tweeté la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders.

Première visite en zone de conflit

Le président américain a atterri à 19h16 locales sur la base aérienne d’Al-Assad, où il s’est entretenu avec des soldats et des commandants militaires. C’est la première fois que Donald Trump, élu fin 2016, va à la rencontre de militaires américains en zone de conflit. Le président a souvent été critiqué pour ne pas avoir rendu visite plus tôt aux soldats américains sur le terrain à l’étranger.

Cette visite, gardée secrète pour des raisons de sécurité, a eu lieu une semaine après l’annonce par Donald Trump du retrait des troupes américaines de Syrie. Ce déplacement était donc l’occasion pour Trump de revenir sur sa décision : « les Etats-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde ». Il continue en arguant que l’Etat islamique est « presque totalement vaincu ».

Erdogan prêt à reprendre le fardeau

Sur le terrain, l’armée turque est prête à prendre le relais dès que possible. Ils ont déjà déployer des hommes et du matériel le long de la frontière syrienne. Alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan et Donald Trump ont pu discuter cette semaine :

« En Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit qu’il voulait éliminer l’EI, ce qui en reste. Et l’Arabie saoudite vient de dire qu’elle allait payer pour du développement économique. Ce qui est formidable, ça veut dire que nous ne devrons pas payer. »

Pour Erdogan, le départ américain est une aubaine pour s’attaquer aux milices kurdes qui combattaient au côté des Etats-Unis les jihadistes. La Turquie considère ces groupes comme une menace terroriste et à menacer de mener une offensive contre eux.

RFI

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