Dans le cadre de sa visite des différentes infrastructures relevant de son département, le Ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé s’est rendu hier mardi au champ hippique de Bamako. Cette sortie sur le temple des sports équestres tombe à un moment ou le recasement des commerçants du marché rose de Bamako sur les lieux suscite des incompréhensions entre les autorités et les jeunes de la commune II.
Accueil par l’administrateur provisoire et la fédération malienne des sports équestres, le Ministre des Sports a visité le bloc administratif, quelques écuries avant de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de sécurisation du champ hippique. Un tour de propriétaires des lieux avec des explications à travers un plan détaillé du commissaire général de la fédération a permis à Me Jean Claude Sidibé de se faire une idée sur la spéculation foncière qui menace l’existence du champ hippique, patrimoine hérité des colons et seul vivier sportif de la commune II. Au niveau de la zone convoitée par la mairie du district, le ministre s’est entretenu avec les maraichers qui sont sur les lieux depuis 1930. Pour eux, il est inconcevable que l’Etat puisse les chasser de leur lieu de travail au profit d’autres maliens. A titre de rappel, selon l’administrateur provisoire du champ hippique, au-delà des produits qui alimentent les marchés de la capitale, plus de 400 personnes vivent quotidiennement de cette activité.
De son côté, le Ministre a rassuré les uns et les autres sur la volonté de l’Etat de ne léser personne. Il a ordonné des démarches pour permettre à l’Etat de recouvrir dans un bref délai la totalité du champ hippique. Pour protéger le reste des ilots frauduleusement attribués à des particuliers pour des besoins d’habitation, le Ministre a ordonné la multiplication des écuries.
Source: Cellule communication du Ministère des Sports