L’insécurité prend une proportion très inquiétante ces derniers temps dans la capitale. Et les forces de l’ordre brillent par leur inefficacité face à la question. Le cas des établissements scolaires est sans commentaire au regard de l’appartenance des élèves ou étudiants dans les réseaux mafieux.

Il  y a juste quelques jours,  un Directeur d’école du Groupe scolaire de Banconi plateau répondant au nom de  A. Ouleguem,  fut agressé dans l’enceinte de son établissement. Et le Vendredi 16 Janvier dernier,  des coups de feu ont été entendus au Groupe scolaire de Fadjiguila qui  avait reçu la visite des malfrats Leur cible était  un élève de la 8^ème année responsable de sa classe. Des enquêtes sont en cours, mais en attendant, les enseignants se sont mobilisés à travers une assemblée Générale en fin de semaine, en vue d’attirer l’attention des autorités.

Qu’importent  les raisons profondes de ces agressions, elles sont tout bonnement de nature à compromettre la sécurité et le développement de  ces milieux scolaires et menacent l’avenir de l’école malienne.

Ces jeunes choisissent, désormais  la violence  comme moyens  d’expression pour s’imposer, susciter l’admiration ou le respect d’une personne ou d’un groupe. Au regard de la forte présence  des scolaires dans les réseaux de malfrats, il urge pour les autorités et surtout aux parents d’élèves de   prendre leurs responsabilités.

T.C

source :  La Sentinelle