Des cas positifs de la variole du singe ou « Mpox » ont été enregistrés en Côte d’Ivoire voisine. Mais les pays de l’Afrique centrale sont les plus touchés. Aucun cas n’est enregistré au Mali à ce jour, toutefois, les services de santé sont en alerte, selon la direction générale de la santé et de l’hygiène publique. Déjà le service préconise des dispositions préventives contre la maladie.
Dr. Kalifa Kéita, directeur général adjoint de la santé assure qu’ « Aujourd’hui, il n’y a aucun cas suspect de variole du singe sur le territoire malien ». Malgré tout, des des mesures préventives sont prises contre cette épidémie. Ainsi des informations et des instructions ont été données à tous les directeurs régionaux de la santé pour renforcer la surveillance épidémiologique. Les cordons sanitaires au niveau des frontières et les sites de télé-dermatologie implantés à travers le pays ont été mis en alerte, explique le directeur. Il ajoute que des activités de sensibilisation sont envisagées à l’endroit de la population. Et des directives techniques sur la variole de singe ont été expliquées aux structures sanitaires.
Selon les autorités sanitaires, la variole du singe ou « Mpox » se transmet de l’animal à l’homme mais aussi d’homme à homme.
L’agence de santé de l’Union africaine a déclaré ce mardi 13 août 2024 « une urgence de santé publique » face à l’épidémie. La République démocratique du Congo (RDC) est la plus touchée par cette nouvelle variante de la maladie. Mais des cas sont aussi recensés au Burundi, en Ouganda, au Kenya au Rwanda et en Côte d’ivoire.
Les symptômes de la maladie
La variole du singe ou « mpox » se manifeste par la fièvre, la fatigue, les maux de tête et les irruptions cutanées, explique Dr Yacouba Koné, responsable de la surveillance épidémiologique à la Direction générale de la santé et de l’hygiène publique. Il ajoute que ces signes commencent à apparaître entre le 5e et le 21e jour
Source: studio tamani