Evincés lors du dernier congrès ordinaire de l’UNTM, des responsables syndicaux créent le «Collectif des syndicats nationaux» lequel, vient d’être transformé en centrale syndicale. La Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) est la 4e centrale syndicale qui a tenu ce mardi son assemblée constitutive au Centre islamique d’Hamdallaye. C’était en présence du représentant du ministre du Travail et de la Fonction publique et des représentants des syndicats membres.
Ce sont les frustrés du 12e congrès de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) qui sont initiateurs de cette centrale syndicale.
Le « Collectif des syndicats nationaux » est constitué d’une dizaine de syndicats dont : le Syndicat national de la production, ceux des pharmaciens, des médecins, des industries alimentaires, des textiles, du tourisme et de l’hôtellerie et une partie du syndicat national des agents de l’administration publique (Syntade). Comme on peut le constater, tous ces syndicats étaient affiliés à l’UNTM. Mais désormais ils sont affiliés à la Centrale syndicale démocratique des travailleurs (CDTM).
De nombreux compagnons de route de Siaka Diakité, secrétaire général déchu de l’UNTM ont pris part à l’assemblée constitutive de la CDTM.
Selon la porte-parole du « Collectif des syndicats nationaux », Mme Sidibé Dédéou Ousmane, seuls les représentants des syndicats membres de Bamako ont pu prendre part à l’assemblée constitutive de la CDTM. Ceux des régions, a-t-elle rassuré, seront invités au premier congrès ordinaire de la CDTM qui se tiendra dans les mois à venir.
A en croire la porte-parole du Collectif, la CDTM s’engage à restituer au syndicalisme malien, toutes ses lettres de noblesse d’antan et à une écrire une nouvelle page de la lutte syndicale dans l’intérêt exclusif des travailleurs du Mali.
On dénombre désormais quatre centrales syndicales au Mali : l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), la Confédération malienne des travailleurs (CMT) et la Centrale syndicale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM).
«Le pluralisme syndical n’est pas synonyme d’adversité syndicale» a conclu Mme Sidibé Dedeou Ousmane.
