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Vidéo pornographique de l’artiste Memo All Star sur les réseaux sociaux : suivant les dispositions de l’article 224 du code pénal, le procureur de la République doit sévir

En effet, le mardi 12 Septembre dernier, la critique des uns et l’humiliation des autres envahissent les réseaux sociaux au Mali et la vedette du jour, Memo All Star, un rappeur renommé. Constamment indexé et étiqueté par ses mauvais actes, Mohamed Kaba Diakité alias Memo All Star, confirme son caractère maladroit en se filmant en plein ébat sexuel. Deux portions de vidéo, l’une montrant le rappeur en train de sucer le sexe de sa partenaire, tant disque la seconde le divulgue en plein rapport sexuel, le visage de la partenaire est bien reconnaissable et très visible. Ce qui signifie qu’il y a eu consentement.

rappeur memo all star

Trahi, possible, tout sauf surpris car, les plans montrent que c’est le rappeur lui-même qui ait filmé les scènes. Si certains pensent que la vidéo a fait fuite, d’autres avancent une mise en scène volontaire du rappeur pour innocenter les rumeurs circulant sur sa préférence sexuelle.

L’homme aurait fait cette vidéo pour montrer aux gens qu’il n’est pas homosexuel communément appelé PD. Sauf qu’il oublie que cela ne peut aucunement le dédouaner. Ils sont nombreux au Mali, les homosexuels qui ont une ou des épouses à la maison, mais qui s’adonnent à la pratique dehors. On ne peut pas vouloir noyer le poisson dans l’eau. Les Maliens ne sont pas dupes. Deuxièmement, hormis la fellation qu’il fait, rien ne prouve dans la vidéo que l’homme qui fait l’amour avec la fille, c’est bien lui.

« C’est pour faire les jaloux ; mais ce qu’il oublie, c’est que ces genres d’acte en matière de droit sont punissables », nous confient certaines sources. En effet, l’article 224 du code pénal du Mali  dit que « Tout acte accompli publiquement, offensant la pudeur et le sentiment moral des particuliers qui en sont involontairement témoins et susceptible de troubler l’ordre public et de causer un préjudice social manifeste, est un outrage public à la pudeur. L’outrage à la pudeur, commis publiquement et intentionnellement sera puni de trois mois à deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 20.000 à 200.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Nous attendons alors la réaction du procureur de la République afin de bannir ces actes ignobles et indignes de notre société.

A suivre !                        

Gaoussou Kanté

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