Après l’attaque du camp FAMa de Bamba le 6 avril, la presse avait insisté sur la mort de 27 de nos valeureux combattants FAMa. Pourtant, la perte de ces vaillants soldats n’aura pas été vaine : l’un des principaux chefs terroristes de la région de Tombouctou, Abou Yahia Al Jazairi, a été tué par les FAMa lors de ces combats.
La mort de nos soldats sous les balles des terroristes est toujours une grande peine. Il faut rendre hommage au courage des FAMa qui luttent pour le retour de la paix au Mali. Si rien ne ramènera nos morts à la vie, la douleur de leur sacrifice est en partie amoindrie lorsqu’on apprend qu’en résistant face aux terroristes qui les attaquaient, ils ont réussi à tuer l’un des principaux chefs du JNIM.
C’est ce qui s’est passé à Bamba, au matin du 6 avril. N’écoutant que leur courage, les soldats ont riposté contre ceux qui attaquaient leur camp, sans doute pour permettre au trafic de drogue qui fait vivre ces terroristes de se poursuivre. Les corps d’une dizaine de terroristes ont été retrouvés. Mais l’on se doutait que ceux-ci avaient emporté avec eux des dépouilles, pour mieux cacher leur échec. Et ils comptaient de nombreux blessés, dont beaucoup sont morts depuis.
Parmi eux, figure Abou Yahia Al Jazairi, le chef de la katiba Al Furqan. Il était le successeur de Yahia Abou El Hamman, tué début 2019 par la force Barkhane. En une année, ces terroristes du JNIM ont ainsi perdu deux de leurs principaux chefs. Et ce n’est sans doute qu’un début. Au Tchad, au Mali, au Niger ou au Burkina, les FAMa et leurs alliés de la Force conjointe G5 Sahel et de Barkhane continueront à traquer les assassins partout où ils se cachent. Et partout où ils se cacheront.
Idrissa Khalou
Source: Malijet