Au Mali les violences faites aux femmes se multiplient ces derniers jours. On a assisté récemment à des cas d’imputation et d’autres actes violents envers des femmes.
Depuis plus d’un mois des informations et vidéos relatives à des violences faites aux femmes sont virales sur les réseaux sociaux. Le dernier cas qui a fait plus d’échos date de la semaine dernière. Une femme âgée de la trentaine a été amputée des deux bras par son mari à la suite d’une dispute. Les faits se sont déroulés à Torokorobougou, en commune 5 du district de Bamako.
Ce cas a précédé celui où un conjoint avait arraché l’œil de son épouse. Si le premier bourreau a pris la fuite, le second lui est entre les mains de la justice.
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Selon le programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre, les cas rapportés prise en charge en 2022 s’élèvent à plus de 14.260.
Dans une récente sortie, le ministre de la justice, garde des sceaux a annoncé que le cadre juridique par rapport aux violences basées sur le genre est en cours de renforcement. Selon lui, des textes ont été élaborés et sont dans le circuit d’approbation.
Mettre l’accent sur la répression
« Pour mettre fin à ces actes ignobles, il faut punir sévèrement les auteurs ». C’est l’avis de la Présidente Nationale de l’Association Pour le Développement des Droits de la Femme, APDF. Mme Diawara Bintou Coulibaly, estime que l’État doit garantir le droit des victimes.
Studio Tamani