Le torchon brûle au sein de l’URD après la mort de son président emblématique, Soumaila Cissé. Le leadership semble être la cause de cette divergence entre les membres. La défense des intérêts, le clanisme, les clashs sont entre autres le quotidien de la deuxième force politique du Mali lors des élections présidentielles passées. Est-ce que le déclin de l’URD ?
Dans une de ses sorties médiatiques, Abdrahamane Diarra fustige Me Demba Traoré. Selon lui, la situation au sein de l’URD va au-delà des militants. Pour lui, l’opinion nationale et internationale s’intéresse aussi. Pour lui, l’URD représente aujourd’hui l’espoir des Maliens car elle incarne la concrétisation d’un Mali meilleur à l’issu de la prochaine élection présidentielle.
Pour cela la transparence et la justice dans la gouvernance interne doit être de mise. Pour Abdrahamane Diarra, ceux qui sont chargés de la gestion de la communication sont les principaux responsables de cette polémique. Au lieu de jouer leur rôle, ils ont préféré se lancer dans des combats d’intérêts personnels au détriment de l’intérêt général. L’on constate que M.Diarra s’en prend à Me Demba comme si lorsqu’on a en charge la communication, on ne doit pas porter l’étendard du parti lors des échéances électorales.
Pourtant en démocratie, seul le choix des militants priment. Faut-il faire des intimidations lorsque l’on sait que le parti est régi par les textes. « Pourtant, les textes semblent être foulés au pied par M.Diarra qui tire à tout bout de champ tout ce qui se met à travers son mentor », a confessé une source proche. Selon la même source M. Diarra défend la candidature de Boubou Cissé. Est-ce vrai ? nous ne saurions le dire avec exactitude. Mais ce qui est sûr, c’est qu’au sein de l’URD aujourd’hui, l’on est prêt à foulé au pied les textes du parti, comme le stipule Abdrahamane Diarra. Pour lui, ce forcing met en cause la cohésion et l’unité du parti. La trahison flagrante ne passera pas. « La politique, c’est d’abord la légitimité. Donc le respect de la volonté de la base du parti », a-t-il ajouté.
Au regard de tout ce qui précède, la cohésion doit être de mise au sein de ce parti politique pour le respect de la mémoire de Soumaila Cissé. Il est nécessaire que chacun enterre sa hache de guerre et respecte la volonté de la base. Le contraire mettra le parti à la dérive.
Bissidi SIMPARA
Source : L’Alerte