C’est à travers une conférence de presse animée le week-end dernier à la Maison de la presse que le secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse (Upj), notre compatriote Souleymane Satigui Sidibé, a fait le bilan a mi-parcours de son mandat. Il avait à ses côtés le président du Cnj-Mali, Mouhamed Salia Touré.
D’entrée de jeu, Souleymane Satigui Sidibé a rappelé que cela fait une année et demie qu’il a été porté au poste de secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse dont le siège se trouve à Khartoum. A cet égard, il a rappelé que ce poste était occupé par l’ancien président du Coseil national de la jeunesse du Mali (Cnj-Mali) Abdoulaye Touré qui n’a pu remplir pleinement la mission eu égard à la crise multidimensionnelle que le pays a connue. ” Ainsi, c’est le Zimbabwé qui a eu à assurer l’intérim du Mali jusqu’à mon élection il y a une année et demi à Johannesbourg en Afrique du Sud “ a précisé M. Sidibé. Son élection, précisons-le, a été rendu possible grâce au leadership du président et de l’ensemble du bureau du Cnj-Mali et des autorités maliennes. Pour Souleymane Satigui Sidibé, étant en mission pour la jeunesse malienne, il est de son devoir de rendre compte à cette jeunesse et au peuple malien de sa mission.
Après avoir fait un rappel historique de l’Upj portée sur les fonts baptismaux dans les années 196O par les paires de l’indépendance africaine, avec une autre dénomination, le conférencier a fait l’état des lieux en ce qui concerne les différentes réalisées sous leur mandat. Ainsi, le conférencier a rappelé que depuis leur arrivé à la tête de l’instance dirigeante de la jeunesse africaine, ils se sont battus pour redynamiser le Secrétariat général qui est aujourd’hui très actif à Khartoum, capitale du Soudan qui abrite le siège.
Il a aussi rappelé qu’ils ont organisé beaucoup d’activités dans le cadre du renforcement des capacités des structures membres, notamment les conseils locaux de la jeunesse et la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse. A cela s’ajoute, l’obtention d’un document juridique de collaboration avec l’Union africaine.
Ce n’est pas tout, selon le conférencier, l’Upj a pu avoir un siège régional pour l’Afrique centrale à Malabo, un siège pour l’Afrique de l’ouest en Gambie et a pu faire un plaidoyer auprès de l’Organisation des Nations-unies pour que celle-ci reconnaisse les conseils locaux comme leur interlocuteur direct. “Nous avons pu trouver un partenariat avec l’Egypte pour envoyer 20 jeunes africains qui seront formés comme interprètes dans plusieurs langues. Et nous nous sommes battus pour la création d’un fonds au niveau de l’Union africaine pour l’emploi des jeunes. Cela doit être entériné au prochain sommet des chefs d’Etat” a ajouté le conférencier qui a salué le leadership du Cnj-Mali qui est cité comme exemple dans beaucoup de pays africains.
Tout en se réjouissant de l’accompagnement de l’Etat malien dans l’accomplissement de ces missions, il a invité nos autorités publiques à redoubler d’efforts afin qu’il puisse accomplir à hauteur de souhait sa mission au terme du mandat.
Kassoum THERA
Source : Aujourd’hui-Mali