Quatre ans après le crash de l’avion d’air Algérie parti de Ouagadougou le 24 juillet 2014, les autorités viennent d’ériger une stèle en mémoire des victimes.
Elle a été inaugurée mardi par le président Burkinabè, mais les familles des victimes réclament toujours vérité et justice.
C’est un monument sous forme de livre où sont inscrits les noms des 116 disparus du crash et sur lequel se pose une colombe.
Pour les familles c’est un aboutissement après 4 ans d’attente.
Selon Christophe Sandwidi, secrétaire général de l’association des familles des victimes burkinabés, il y a une discrimination dans l’indemnisation.
Il estime que les familles françaises sont privilégiées.
Mais Alleche Bakhouche, directeur général d’air Algérie refuse de répondre à l’accusation et préfère citer le soutien que sa compagnie a apporté aux victimes depuis le crash.
116 personnes de 17 nationalités avaient péri dans le crash de l’avion parti de Ouagadougou et qui s’est écrasé à Boulekessi au Nord Mali.
BBC