Ce coup de filet des éléments de la police du 12éme arrondissement sous la conduite du Commissaire divisionnaire AG HAMOUDOU ELMEHDI a été possible grâce à la franche collaboration avec la population dont il a la charge sur le plan sécuritaire et de protection des personnes et de leurs biens.
image d’illustration.
Le jeudi 23 janvier 2020 aux environs de 20 heures, deux (02) malfrats sur une moto Djakarta, armés d’un Pistolet Automatique (PA), ont braqué un citoyen à Sotuba non loin de la grande cour de l’IER pour le déposséder de son téléphone portable et de son argent.
« Haut les mains ! Nous sommes des braqueurs armés ! Ton téléphone et tous ton argent, vite, si non, on te tue », se sont-ils ainsi adressés à leur victime !
Un passant qui a coïncidé avec la scène a voulu crier au voleur. Ils ont tiré sur ce dernier dans les deux jambes avant de prendre la fuite.
Les coups de feux alertèrent les voisinages et les passants lesquels ont tenté de les arrêter. C’est ainsi qu’ils ont abandonné leur moto et se sont réfugiés dans la grande cour de l’IER.
Informé par la population de Sotuba, le Commissaire Divisionnaire AG HAMOUDOU ELMEHDI ordonne à son Adjoint YAYA NIAMBELE, au regard de la dangerosité des faits, de conduire rapidement une équipe de la Brigade de Recherche sur les lieux avec à sa tête, le tout nouveau Commandant de Police DANSÉRI KONÉ Chef de la Brigade de Recherche.
Sur place l’équipe d’intervention conduite par le stratège Commissaire YAYA NIAMBELE concocta un plan.
La stratégie consista à encercler la grande cour de l’IER par les éléments et inciter les fugitifs à sortir de leur cachette. Il s’agissait de leur donner l’impression que la police, lasse d’avoir trop attendue, s’était finalement retirer. L’attestaient, les bruits de sirène sortants. En vérité les éléments restaient au long des murs, à l’abri de leur regard.
Le plan fonctionna à merveille. Quelques moments plus tard, un des suspects escalada le mur et se trouva nez à nez avec les policiers. Il fut vite maitrisé.
Fouillé à corps, il fut trouvé en possession d’un Pistolet Automatique (PA), un chargeur garni d’une cartouche de calibre 9mn, de 06 téléphone portables tous produits de vol ; une cagoule pour cacher sons visage durant les braquages et d’une boule de cannabis.
Il fut conduit au Commissariat et dit se nommé Seydou Diarra. Il a reconnu les faits et avoue avoir tiré sur deux citoyens en vue de les braquer.
Il déclara être membre d’une bande de braqueurs à main armé composé de cinq (05) gangsters à Badiambougou. La même équipe s’est rendue au lieu indiqué et interpella deux (02) complices en possession d’un téléphone portable, provenant d’un autre cas de braquage.
Conduit au Commissariat et interrogés, ils déclarèrent être effectivement membre de ce gang, tout en ajoutant qu’ils on effectué une opération de soustraction de deux autres motos, dans la nuit du 22 janvier 2020 à Badiambougou, en compagnie du nommé Seydou Diarra, leur chef.
Ils avouèrent avoir vendu les deux motos Djakarta volées à 40 000 et 20 000 FCFA aux nommés Rasta et Mal, domicilier à Bagadadji, ils ont tous été placées en garde à vue avant d’être présentés au Tribunal de Grand Instance de la Commune I.
Occasion pour le Commissaire de la police du 12éme arrondissement de demander la bonne collaboration avec la population car, sans elle rien ne serait possible.
Source: Kojugu
