Une nouvelle étude menée par des chercheurs de la London school of Hygiene et Tropical medicine avec l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été rendue public ce jeudi 16 mai 2019.
Dans cette étude, il est noté que le taux d’insuffisance pondéral des bébés à la naissance est très critique. Les professionnels de la santé du monde se sont engagés à réduire de 30% d’ici à 2025 ce phénomène qui peut être facteur de plusieurs problèmes chez le nouveau-né.
Selon cette analyse, les bébés qui naissent avec un poids total inférieur à 2,5 kg, en plus des retards de développement, des troubles de développement et de santé physique au cours de leur vie, courent également un grand risque de maladies chroniques et de maladies cardiovasculaires. Cette analyse a signalé que plus de 80% des 2,5 millions de décès de nouveau-nés enregistrés chaque année dans le monde souffrent d’insuffisance pondérale à la naissance, soit étant prématurés à la naissance ou petits à l’âge gestationnel.
Cette étude qui s’est effectuée sur près de 281 millions de naissances sur 148 pays a révélé que plus de 20 millions de bébés sont nés en 2015 dans le monde avec moins de 2,5kg à la naissance, soit un bébé sur sept. Le pire est que trois quarts de ces bébés sont nés soit en Asie du Sud, soit en Afrique subsaharienne, mais il signalera également que ce facteur est aussi important dans les pays à revenu élevé d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Australie et de Nouvelle-Zélande où ce taux n’a pas visiblement progressé depuis 2000, selon cette étude.
L’OMS et ses partenaires se sont donc engagés à réduire de 30% ce taux d’ici à 2025, même s’il est estimé avoir légèrement diminué, passant de 17,5% en 2000 soit 22,9 millions de naissances vivantes de faible poids à la naissance à 14,6% en 2015, soit 20,5 millions. « Pour atteindre l’objectif nutritionnel mondial d’une réduction de 30% de l’insuffisance pondérale à la naissance d’ici à 2025, il faudra plus que doubler le rythme des progrès », a déclaré Dr Hannah Blencowe de la London School of Hygiene et Tropical Medicine pour signaler que le rythme actuel de 1,2% de réduction par an est très peu pour atteindre l’objectif rechercher de 30% d’ici à 2025.
ISSA DJIGUIBA