Si la compatriote âgée de 42 ans a été plébiscitée parmi 77 candidatures, c’est qu’elle dispose d’un CV bien étoffé. Diplômée de l’université catholique de Louvain-la-Neuve (Belgique) où elle a décroché son doctorat en économie mathématique, VERA SONGWE poursuivra à l’université de Californie du Sud aux États-Unis. Ici elle exercera comme «professeur visiteur» trois années durant. Parallèlement, cette native du Nord-Ouest Cameroun fera valoir ses compétences d’économiste aguerrie à la Banque de réserve fédérale de Minneapolis.
C’est en 1998 que cette fille de Médecin rejoint les rangs de la Banque Mondiale où elle deviendra plus tard Conseillère spéciale de la Directrice générale de l’institution d’alors, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala. Vera Songwe a exercé comme Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie à la Banque mondiale (2012-2015), conseillère du directeur général de la Banque mondiale pour l’Afrique, l’Europe et l’Asie centrale et les régions de l’Asie du Sud (2008 -2011) et Coordonnateur sectoriel responsable (2005-2008).
Des faits d’armes durant cette période, on mettra à son actif l’amélioration des procédures de décaissement du bureau régional de la Banque mondiale et celle de la capacité d’absorption par le gouvernement sénégalais des crédits alloués. C’est d’ailleurs sous sa mandature que le Sénégal s’est hissé pour la première fois en tête des pays africains, avec un taux de décaissement de 30 %.
En reconnaissance de ses hautes performances, le Président du Sénégal, Macky Sall l’a élevé au rang d’Officier de l’Ordre National du Lion en juin 2015. Reconnue pour sa clairvoyance et ses idées novatrices, elle exerçait depuis 2015 comme Directrice du bureau Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la Société financière internationale (SFI) , filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé.
Actrice de premier rang du puissant réseau d’influence African Leadership Network (ALN) et membre du conseil d’administration de la Fondation Tony Elumelu, elle faisait déjà partie des 20 femmes africaines «à suivre» selon le magazine Forbes et parmi «les leaders africains de demain» d’après l’institut Choiseul. La gouvernance, les politiques budgétaires, la volatilité des prix des produits agricoles et des matières premières les mécanismes de financement sont ses domaines de prédilection.
Source:cameroon-info.net