Comment le president de la CCIM, Youssouf BATHILY se fait dépouiller de 18 millions entre la BIM et le Marché Dibida ?
- Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf BATHILY, a été victime d’une arnaque entre une banque de la place et le Marché Dibida. En effet, ce jour-là, le richissime homme d’affaire qui évolue dans le domaine des hydrocarbures, s’était rendu à la Banque Internationale pour le Mali (BIM), située au Monument de l’Indépendance pour un retrait de 18 millions de F CFA. Il a soigneusement placé son magot dans un sachet en plastique. De la banque, il a pris son véhicule, direction : le Marché Dibiba. Les bandits qui ont suivi tous ses faits et gestes, l’ont poursuivi sur une grosse moto. Au niveau du premier feu tricolore, ils ont posé des pointes sous les pneus de son véhicule. Les mêmes gens l’ont ensuite signalé la crevaison d’un pneu. Il se serait garé au bord du goudron. Les mêmes bandits qui évoluent en réseau, l’ont aidé à démonter le pneu crevé et le remplacer par le pneu secours. « Il y a un réseau de bandits en complicité avec les banques, les polices avec de grosses Sanili. Ils crèvent vos pneus. J’ai pris 18 millions à la BIM. Ils m’ont suivi. J’ai trouvé chez Papa Mamby, une déclaration de perte de 1 milliard. Si tu es en moto, ils te cognent pour te faire tomber ; et d’autres viendront prendre ton argent. ..».
DE LA LOI PPP DONT YOUSSOUF BATHILY VENTE LE MERITE
Adoptée en décembre 2016, l’initiative du Gouvernement, la loi sur le Partenariat Public-Privé (PPP), vise à permettre à l’Etat de bénéficier du financement privé et de l’expertise des opérateurs privés dans le cadre de la réalisation des projets structurants à travers le renforcement du cadre juridique et institutionnel de la commande publique. Elle fixe, en matière de Partenariat Public-Privé, notamment les principes généraux de gouvernance, les conditions préalables à la passation de projet, les procédures et les obligations relatives à la passation de projet, les modalités d’exécution de contrat, les droits et obligations de l’autorité contractante et du partenaire privé et la procédure de règlement des différends.
La loi PPP a été remise aux acteurs privés de l’économie malienne, le 24 janvier 2017, à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM).
Avec cette loi, il semble que les conditions sont réunies pour que l’investissement privé soit rentable. Désormais, les opérateurs économiques maliens disposent d’un cadre juridique propice au développement des infrastructures et des ouvrages dont le pays a fortement besoin.
Par Daba Balla KEITA
Source: Nouvel Horizon