Dans l’est de l’Ouganda, les autorités déclarent avoir pris connaissance d’une recrudescence des mutilations génitales féminines (MGF).
La police de la région de Sebei a intensifié ses efforts pour éradiquer les MGF, qui sont interdites en Ouganda depuis 2010.
La plupart des femmes excisées seraient âgées d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années. Aujourd’hui, certaines femmes non excisées avant le mariage sont confrontées à un isolement social et à la pression de se faire exciser.
Des autorités et des organisations locales de défense des droits de l’homme ont déclaré à la BBC que certaines cérémonies marquant l’entrée des femmes dans le cercle des initiées se déroulent maintenant en public, malgré leur interdiction par la loi.
Les peines contre la pratique de l’excision peuvent aller jusqu’à dix ans de prison, en Ouganda.
Les campagnes menées par le gouvernement et les militants des droits de l’homme ont permis de réduire l’ampleur de cette pratique, qui consiste souvent en une ablation partielle des organes génitaux externes féminins.
BBC afrique