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Un discours vide

Le président de la République a fait un discours d’autosatisfaction, un discours qui ressemble aux rapports des différents départements ministériels dans une sorte de copier-coller magistral. Les Maliens en ont assez du verbiage du président et de ses ministres, qui ne cessent de rebattre leurs oreilles avec les mêmes propos : «Nous avons trouvé un pays à terre».

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Oui, mais un pays qui a permis à IBK d’être président de la République ; un pays dont l’autorité s’exerçait encore sur Kidal ; un pays où les gens avaient espoir ; un pays à terre où les gens travaillaient. Ce «pays à terre» vaut mieux, selon les Maliens, que «le pays debout uniquement pour IBK, les membres de sa famille et les alliés du pouvoir».

IBK n’avait rien à dire à ses compatriotes. Il n’aura fait qu’un discours vide, sans perspectives pour la nouvelle année, avec toujours et encore des annonces de voyage à l’intérieur du pays. Des voyages déguisés en campagne électorale pour 2018, parce que tout le monde sait que 2016 est une année charnière dans le mandat d’IBK. Même un simple discours de nouvel an, le président n’a pas pu le faire.

«Une fête sans fête»  

Les Maliens aiment faire la fête, surtout le 31 décembre. Mais cette année, à cause de la précarité, l’insécurité et la misère, les Maliens n’ont pu fêter le 31 décembre 2015. Tout le monde criait parce qu’il n’y avait pas d’argent. Les premières victimes de cette situation étaient les vendeurs de poulet. Ils étaient venus des environs de Bamako avec de la volaille et sont retournés avec leurs oiseaux.

Certains ont été obligés de vendre à vil prix pour pouvoir au moins retourner dans leurs localités respectives. L’état d’urgence a aussi fortement joué sur les espaces de loisirs. Autres victimes du 31 décembre 2015, ce sont les jeunes filles, elles qui donnent rendez-vous à plusieurs mecs à la fois, pour ne sortir qu’avec un seul. Elles ont appris à leurs dépens que les temps sont durs. La plupart d’entre elles ont été «plaquées».  Ce qui fait dire un à taximan que le 31 décembre 2015 a été «une fête sans fête».

Une jeunesse travailleuse

De Casablanca à Madagh, dans le sud marocain, c’est une traversée du Maroc, en passant par les plus grandes villes, à commencer par Rabat, Fez, jusqu’à Oujda. Dans les champs, on ne voit que des femmes et des jeunes. Ils sont les plus nombreux au royaume chérifien. Dans différents secteurs, les jeunes sont responsabilisés (fruits et légumes, dattes, blé, tomate, orangers, restauration  et autres espaces de loisirs).

Le Maroc, c’est aussi des aires de loisirs avec des petites moquées, un espace vert, des toilettes et un supermarché sur toutes les grandes routes. Ces infrastructures, qui génèrent de l’argent, sont aux mains d’une jeunesse responsable et travailleuse. Les femmes aussi jouent pleinement leur rôle dans le développement du Maroc.

Cela est visible dans toutes les villes du Maroc. Même la Zawiya Bouchichiya de Madagh est gérée par un jeune, qui est aussi organisateur principal de la rencontre mondiale des Soufis qui en est à sa 10ème édition, cette année. C’est Moulaye Mounir Al Kadiri, le petit-fils du Shayk Sidi Hamza, qui est le grand patron de l’organisation.

Changement climatique 

Cette année, le Maroc est frappé de plein fouet par le changement climatique. La conséquence visible, c’est l’absence de fruits comme les poires, les oranges, la mandarine, la pomme. Il n’a pas suffisamment plu cette année. Les invités, après ou avant les repas, n’ont pas eu droit à des fruits. Les paysans et autres cultivateurs du pays ont très peur, certains sont en train de profiter des forages pour faire une culture de contre-saison.

Mais ils adoptent de nouvelles mesures afin de pouvoir faire face au changement climatique. Face à la situation, et puisque le Maroc doit abriter la COP22 à Marrakech en 2016, les organisateurs de la rencontre mondiale sur le Soufisme ont organisé les assises musulmanes sur l’écologie, une manière de préparer les contributions des Soufis à cette rencontre, car les Soufis feront une intervention lors de la COP22.

Une question de «sous» 

Le 15 décembre 2015, le ministre des Sports est passé devant les députés à une séance de questions orales. Son chef de Cabinet a vendu la mèche : il a dit à la presse que c’est Poulô qui avait demandé à être interpellé. Ancien député, il sait comment les choses fonctionnement au niveau du parlement malien. Devant les députés, il a dit que la fédération a été mise en place avant qu’il ne soit dans le gouvernement.

Il est devenu un businessman. Poulô mise sur les sous de la CAF. C’est ça le nerf de la guerre au niveau de la fédération. Les deux tendances se battent pour ça, et ce sont des sommes faramineuses que les Fédérations gèrent comme elles entendent sans jamais penser à rembourser les dépenses prises en charge par le Département… C’est ce qui a coûté à Moussa Balla sa place quand il a demandé des comptes à Tidiane Niambélé.

Ce sont des avantages font que le bureau de la FEMAFOOT est convoité. Poulô connaît bien les réalités de la crise, mais il fait comme s’il n’aimait pas les «sous». «Personne n’aime l’argent ! Mais tout le monde en veut», c’est ce qui rend la gestion de la crise actuelle difficile. Baba Diarra ayant compris essaye de mouiller tous les membres de son bureau actuel, avant l’heure du bilan.

Source: Le Reporter

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