«J’ai choisi de me lancer dans l’agrobusiness en créant ma société BG2 pour développer la Casamance», a récemment indiqué le numéro 1 de la lutte avec frappe (comme à la boxe, sans les gants), au Sénégal.
Se faisant plus précieux, il explique que sa structure va lancer des unités de valorisation des produits agricoles de la Casamance, une région agricole par essence. Il y aura également la mise en place de deux fermes de production et de conditionnement de sésame et d’arachide de bouche, la création et la promotion de la marque BG2 pour les jus.
La Casamance est en proie, depuis une trentaine d’année, à un conflit armé en latence. Acteur pour le retour de la paix dans cette partie du pays, Balla Gaye 2 y conduit depuis quatre ans une caravane de paix au cours de laquelle il sillonne la région pour la promotion de la paix.
Alliant sport et culture, avec des chants de bravoure, des pratiques mystiques véhiculant la richesse culturelle du pays, la lutte avec frappe est une spécificité typiquement sénégalaise.
D’activité ludique intéressant une composante rurale ou périurbaine d’un certain âge, elle est devenue un phénomène intéressant toutes les couches de la population, au point de détrôner le football et d’être le sport n°1 au Sénégal.
L’engouement sans commune mesure qu’elle suscite fait courir les annonceurs et les chaînes de télévision qui se livrent une guerre sans merci pour décrocher des droits de diffusion. Les lutteurs, au cœur de ce business, sont payés à coup de dizaines de millions de francs CFA.
source : apa