Le bilan fait état d’au moins un civil tué et environ cinquante autres blessés. Notons que parmi les passagers de ce camion figurent des membres du personnel médical. Les blessés ont été admis au CSRéf d’Ansongo.
Bien que n’étant pas les premières cibles des engins explosifs improvisés, les civils sont très souvent tués par leur explosion. Un rapport de l’ONU paru en 2019 fait état d’au moins 110 civils tués par les EEI courant premier semestre de la même année. Ce, alors que durant 2018, ils étaient seulement d’un peu plus de 40 civils à avoir été tués par ces armes silencieuses.
A noter que la pose de mines artisanales (IED, selon l’acronyme anglais couramment utilisé), faciles à fabriquer et efficaces contre les véhicules, est devenu un mode d’action privilégié pour les terroristes évoluant au Mali.
Massiré DIOP
Source : l’indépendant