La trésorerie bancaire, mesurée à travers les soldes des comptes ordinaires et de règlement dans les livres de la Banque Centrale, a baissé de 370,0 milliards au cours du troisième trimestre 2018 pour se fixer à 1.631,8 milliards à fin septembre 2018.
Le Rapport de Décembre 2018 sur la Politique Monétaire dans l’UMOA qui donne l’information confie que cette évolution résulte de l’incidence négative des facteurs autonomes (-436,3 milliards après +678,7 milliards au deuxième trimestre) sur la période.
Ce qui, selon la même source, a été atténuée par la hausse de l’encours des refinancements accordés par la BCEAO (+66,3 milliards après -234,5 milliards à fin juin 2018).
La liquidité bancaire renseigne que la variation négative de l’offre autonome de liquidité des banques a été induite essentiellement par le solde négatif des transferts initiés par les banques (-1.020,4 milliards) atténué par le retour des billets aux guichets des banques (+313,3 milliards) et le solde des opérations avec les Trésors (+270,8 milliards).
La trésorerie des banques hors refinancement de la BCEAO, toujours déficitaire
D’après le rapport de politique monétaire dans l’UMOA-Décembre 2018, la position structurelle de liquidité des banques ou trésorerie propre des banques, définie comme la trésorerie des banques hors refinancement de la BCEAO, demeure déficitaire de 2.041,5 milliards à fin septembre 2018 contre 1.605,2 milliards trois mois plus tôt.
La même source note que les réserves requises des banques sur la période de constitution allant du 16 août au 15 septembre 2018 sont fixées à 672,0 milliards.
Sur cette même période, poursuit-elle, les réserves constituées par les banques sont ressorties, en moyenne, à 1.648,0 milliards, excédant de 976,0 milliards le niveau réglementaire minimal exigé.
Par rapport à la situation de la période de constitution allant du 16 mai au 15 juin 2018, lit-on dans le rapport, les réserves excédentaires ont baissé de 243,6 milliards. Elles représentent 145,2% des réserves requises contre 191,7% le trimestre précédent. Le nombre de banques en déficit de constitution des réserves obligatoires est passé de trois à cinq.
Mariama Diallo
Source: lejecom