Objectif : redoubler les efforts pour lutter contre les grandes endémies : le Sida, la turberculose et le paludisme mais aussi Ebola et d’autres maladies infectieuses.
La Commission européenne comme telle va mettre plus de 680 millions d’euros sur la table et treize États membres de l’UE contribueront à hauteur d’un milliard et demi d’euros.
Parmi eux, le Royaume Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Portugal.
Le partenariat est mené avec 11 pays africains dont l’Afrique du sud, le Cameroun, le Niger et le Sénégal.
Par la suite, le Mali et le Burkina Faso se joindront à ce programme.
Il s’agit de financer tous les stades du développement clinique et des essais de laboratoire pour trouver de nouveaux médicaments contre tous les agents pathogènes décrits, explique le Commissaire européen pour la Recherche, la Science et l’Innovation, Carlos Moedas.
A l’origine orienté contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le programme va désormais combattre aussi Ebola, l’ankylostome, un parasite intestinal et d’autres maladies infectieuses.
Les besoins sont criants.
En 2013, on comptait 6 millions de séropositifs rien qu’en Afrique du Sud, soit 17% de toute la population infectée dans le monde.
Autres chiffres alarmants : le sida tue chaque année 1,5 million de personnes tandis que le paludisme et la tuberculose en tue plus de deux millions.
Le problème, explique la Commission, ne peut pas être résolu uniquement par l’industrie pharmaceutique car elle ne prend pas souvent le risque d’investir dans la recherche et la production des médicaments dont les pauvres ont le plus besoin.
D’où la nécessité de ce geste européen.
Sont aussi partenaires dans ce combat les Fondation Bill Gates et Calouste Gulbenkian.
SOURCE / BBC