Mercredi, lors du forum économique mondial de Davos (Suisse), le chef de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé toutes les parties à un dialogue inclusif et crédible pour éviter un désastre au Venezuela. Le secrétaire général des Nations-Unies a lancé cet appel au moment où le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, issu du principal parti politique de l’opposition s’est proclamé président de la République du Venezuela.
Le patron de l’ONU se dit préoccupé par ce défi lancé contre l’actuel président de la République, Nikolas Maduro, qui fait face, ces derniers temps, à de sérieux incidents de troubles et de manifestations dans le pays : « Nous espérons que le dialogue soit possible pour éviter une escalade menant à un conflit qui serait un désastre pour la population du pays et pour la région ». Préoccupé, Antonio Guterres a appelé à mener une enquête transparente et indispensable sur les incidents. En réponse à la question de savoir si le dialogue n’est pas possible, ce qu’il fallait faire. Antonio Guterres dira « Qu’en toutes circonstances dans le monde, même dans les circonstances les plus difficiles », il faut « promouvoir le dialogue » citant l’exemple du Yémen où les gens disaient que le dialogue n’était pas possible. Mais « Nous nous sommes impliqués très fortement et nous avons réussi à avoir un dialogue et à faire progresser les choses au Yémen ». M. Guterres souligne pour finir que le dialogue est un instrument fondamental pour résoudre les problèmes humains.
ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays