Une deuxième flèche au Réal Madrid ? Après Gareth Bale, les Merengue seraient bien partis pour recruter Pierre-Emerick Aubameyang. Selon le quotidien espagnol AS, l’attaquant gabonais, auteur d’une saison exceptionnelle (22 buts en 24 rencontres de Bundesliga et 32 réalisations en 37 matches toutes compétitions confondues), aurait déjà donné son accord verbal pour rejoindre la formation espagnole.
Il ne resterait désormais plus qu’aux deux clubs à s’entendre sur une indemnité de transfert. Mais cela ne sera pas une mince affaire car le BVB ne serait pas enclin à lâcher son meilleur buteur faute d’une somme avoisinant les 100 M€ (environ 65,5 milliards de F cfa). Pas de quoi faire peur au président Florentino Pérez qui a prouvé par le passé qu’il pouvait sortir facilement le carnet de chèques.
Acheté treize millions d’euros (bonus inclus, environ 8,5 milliards de F cfa) à Saint-Etienne en 2013, Aubameyang permettrait à la formation désormais entraînée par Thomas Tuchel de réaliser une énorme plus-value. L’international gabonais n’a en plus jamais caché son attirance pour le Réal. «Mon rêve ? Jouer un jour au Réal Madrid, avait-il confié en 2014. J’ai fait la promesse à mon grand-père, originaire d’Avila à 110 kilomètres de Madrid, que j’y jouerais un jour, a ajouté Aubameyang. Ce sera compliqué mais cela reste dans un coin de ma tête (…) Le Réal, voire un autre grand club d’Espagne, ce serait aussi le plus beau cadeau pour ma mère».
Pour autant, cette opération semble encore loin d’être actée. D’autant plus que le quotidien AS n’est pas le plus fiable en matière de transferts. Quelques heures après la parution de ce prétendu pré-accord entre l’international gabonais et la Maison Blanche, Michael Zorc, le directeur sportif de Dortmund, est monté au créneau pour éteindre une rumeur qui a pris de l’ampleur.
«C’est un non-sens total. Nous n’avons pas reçu d’offre, a-t-il affirmé dans le quotidien allemand Bild. Il n’y a même pas eu de renseignements.» Alors que le contrat de l’ancien Stéphanois court jusqu’en 2020, son cas risque quoi qu’il arrive d’animer le prochain Mercato estival.
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France : L’OM N’AVANCE TOUJOURS PAS
Décidément, l’OM n’y arrive pas. Pourtant, sur la pelouse du Gazélec en match en retard de la 28e journée, Marseille avait toutes les cartes en main pour repartir avec une victoire. A onze minutes du coup de sifflet final, Rémy Cabellaavait ouvert la marque et Steve Mandanda avait les mains chaudes. Mais un coup franc vicieux de Larbi (84e) a piégé l’impeccable capitaine phocéen et obligé Marseille à partager les points pour la troisième fois consécutive en championnat. Les hommes de Michel avaient l’occasion de basculer du bon côté du classement. Ils restent scotchés dans le ventre mou, à la 11e place. Les Corses sont toujours relégables à deux points du 17e, Guingamp. Mais il n’y a absolument rien de scandaleux dans ce partage des points. Sans un grand Mandanda, encore une fois, l’OM aurait pu repartir bredouille de Corse. Le portier de l’OM a démarré son show juste avant la pause sur un réflexe parfait devant Larbi (40e). Au retour des vestiaires, il a sauvé les meubles à quatre reprises face à Zoua (53e), Larbi (74e), Ducourtioux (77e) et Boutaib en toute fin de rencontre (90+1e). Cinq arrêts cruciaux qui n’ont pas suffi et Mandanda n’a rien pu sur le coup franc de Larbi qui s’est frayé un chemin dans une forêt de jambes. L’issue est terrible pour les Olympiens mais elle souligne aussi leurs limites. Concéder autant d’occasions face à un relégable, ce n’est pas digne d’un candidat aux places européennes. Mais la bande à Batshuayi ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle aurait pu se mettre à l’abri rapidement et ne pas attendre le coup de sifflet final la peur au ventre. Nkoudou a buté à trois reprises sur Maury en neuf minutes (16e, 17e, 25e). Michy Batshuayi n’a pas connu plus de réussite face au portier ajaccien (28e).
Mais l’avant-centre de l’OM, en manque de réalisme depuis quelques semaines, a débloqué la rencontre sur une passe décisive lumineuse pour Cabella. Le meneur marseillais, avec un sang-froid désarmant, a effacé Maury d’un crochet avant d’ouvrir la marque (79e). Une juste récompense pour celui qui avait été fauché à deux reprises dans la surface corse quelques minutes auparavant (64e). Face à ce penalty évident, l’arbitre de la rencontre, Stéphane Lannoy a préféré sanctionner Cabella d’un carton jaune pour simulation. Lésé sur cette action, Marseille a bien réagi avant de retomber dans ses travers. Le podium est désormais à 7 points à 9 journées de la fin. Autant l’oublier.
Source : Essor
