Le Collectif « sauvons les rails » (CSR) et le ministère des Transports ne sont plus sur la même longueur d’ondes. Hier, après une audience avec le secrétaire général du ministère des Transports au département, les cheminots sortent insatisfaits des échanges et dénoncent la mauvaise foi du gouvernement à résoudre les doléances des cheminots.
La relance du trafic ferroviaire et le paiement des sept mois d’arriérés de salaires. Tels étaient les deux points inscrits à l’ordre du jour de l’audience entre le Collectif sauvons les rails (CSR) en collaboration avec les cheminots et le secrétaire général du ministère des Transports. Après l’audience à huis clos, le collectif et les cheminots sont sortis insatisfaits des échanges avec le département de tutelle. Très remonté contre le département de tutelle, le vice-président de l’Amicale des jeunes cheminots, Youssouf Sissoko, a affirmé avec un ton vif que c’est le même discours prononcé par les différents ministres des Transports qui n’aboutit à rien.
Selon le vice-président de l’Amicale des jeunes cheminot, avant la fête de tabaski, le ministre des Transports avait annoncé l’arrivée prochaine des locomotives pour relancer ce secteur.
Pour lui, l’Etat n’a aucune politique ferroviaire pour le moment qui répond aux exigences de l’heure. ” Nous ne sommes pas satisfaits de la rencontre avec le secrétaire général du ministère des Transports. Tous ceux qui ont été dits aujourd’hui ne sont pas nouveaux. C’est suite à une accumulation de déceptions que nous nous sommes rendus au ministère des Transports…”, a indiqué Youssouf Sissoko.
Rappelons que des mouvements de revendications étaient organisés hier lundi 8 octobre 2018 un peu partout à l’intérieur du pays dans les gares ferroviaires. Les manifestants invitent le gouvernement à la relance du trafic ferroviaire et au paiement intégral des arriérés de salaires.
Zié Mamadou Koné
L’Indicateur du Renouveau