En partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime ONUDC, l’Office Central des Stupéfiants (OCS) a initié un atelier de formation des journalistes sur la problématique liée au trafic illicite des drogues et la criminalité organisée. La formation qui a lieu, à Silengué, se déroulera du 20 au 23 novembre 2017.
Un monde interconnecté avec des facilités de création des réseaux criminels transfrontaliers. C’est le constat fait par Ganda Traoré, Coordinateur par intérim de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) au Mali. Selon lui, cette ouverture a fait de toute la sous-région ouest africaine, une zone arrière d’implantation des réseaux de trafiquants de drogues, et de criminels sans loi, sans foi et sans frontières. «Ces défis, estime-t-il, nous interpellent tous, que l’on soit acteurs de la lutte, que l’on soit partenaires ou que l’on soit journaliste parce que nos populations, surtout les jeunes sont exposés à la consommation de drogues soit par snobisme ou par l’influence des mass media».
Au dire du magistrat lieutenant-Colonel Adama Tounkara, directeur général de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), l’atelier a pour but de renforcer les capacités des journalistes dans la «recherche et le traitement des informations relatives à la criminalité dite émergente, telle que le trafic illicite de drogues, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme». Avec une cinquantaine de participants et près de dix modules exposés, l’atelier permettra aussi de développer la curiosité des journalistes sur la question; de les doter du sens des investigations en matière de lutte contre le fléau. Aussi, les hommes de média éviteront la confusion sur les différentes drogues pour un meilleur traitement des informations collectées.