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TOMBOUCTOU ET TAOUDÉNIT TIENNENT ENSEMBLE LEURS TRAVAUX

L’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba de Tombouctou abrite depuis ce mardi les travaux des concertations régionales sur le nouveau découpage administratif.  Ces travaux concernent à la fois les Régions de Tombouctou et Taoudénit. L’ouverture des travaux a eu lieu en présidence des deux gouverneurs, respectivement Koïna Ag Ahmadou et le général Abdrahmane Ould Meydou.

Participent à ses concertations tous les préfets de cercle  des deux régions, les présidents des conseils de cercle, les maires des communes urbaines et rurales, les chefferies traditionnelles, les chefs religieux, les chefs des mouvements armés (CMA, Plateforme et d’autres mouvements non affiliés), les partis politiques, les associations et organisations de la société civile.

Dans son intervention, le gouverneur de Taoudénit, le général Ould Meydou, a rappelé  aux  participants que tout ce qui compte au Mali,  c’est la paix, la cohésion sociale, l’unité et l’entente. Une fois la paix acquise le développement tant souhaité connaitra un essor qui surprendra plus d’un, a-t-il dit, tout en exhortant les uns et les autres  à être raisonnables dans  leurs propositions au cours des travaux.

Quant au gouverneur de Tombouctou, il a rappelé  que ces   concertations régionales sur la réorganisation administrative ont été initiées par le gouvernement. Elles s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’un des volets de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, à savoir les réformes institutionnelles et de gouvernance. Pour Koïna Ag Ahmadou, l’exercice consistera à réfléchir sur deux  textes adoptés en 2012, à savoir la loi  n°2012-017 du 02 mars 2012, portant création des circonscriptions administratives et la loi n°2012-018 du 02 mars 2013, portant création des cercles et arrondissements des Régions de Tombouctou, Taoudénit, Gao, Ménaka et Kidal. Il a fait remarquer que les exigences du développement local et la crise sécuritaire sont aujourd’hui des facteurs militant en faveur d’une réorganisation administrative et territoriale fondée sur les critères  comme  l’étendue du territoire de certaines Régions , la non effectivité de la création et de l’organisation des services publics suivant les trois niveaux de concertation, les difficultés pour les représentants de l’Etat  d’assurer leurs missions de contrôle dans leur ressort territorial, l’augmentation et la complexité des questions politiques, économiques et sociales, les difficultés de conception de schémas opérationnels d’aménagement du territoire.

Le gouverneur  de Tombouctou a appelé les participants à prendre en compte les avis et suggestions des populations, à proposer aux instances nationales   un projet basé sur les réalités socioculturelles et économiques des deux régions permettant de faire face aux défis sécuritaires et de promotion d’un développement local.

Les participants  ont été repartis en 2 commissions thématiques. L’une a travaillé sur les circonscriptions administratives et l’autre sur les collectivités territoriales. Les travaux se déroulent sous l’œil d’un facilitateur national venu de Bamako et de 2 experts, le tout sous la supervision et la présidence des deux gouverneurs.

Moulaye SAYAH

AMAP-Tombouctou

 LA RÉGION DE KIDAL BIEN ENGAGÉE
Toutes les composantes de la région de Kidal sont en conclave depuis mardi au gouvernement pour proposer leur vision  du  découpage  administratif. Kidal, à l’instar du reste de notre pays, est entrée en plain-pied dans  les concertations régionales sur la réorganisation territoriale engagée par le gouvernement. En effet, plus qu’un simple découpage  administratif, le projet s’avère essentiel voire fondamental pour la 8è région dont la gouvernance administrative a été sérieuse remise en cause  par la crise multidimensionnelle déclenchée en 2012.
Le retour de l’administration dans la région de Kidal date de seulement d’une année. D’une superficie de près de 400.000 km2, Kidal constitue aujourd’hui une des régions les moins couvertes sur le plan administratif avec seulement 5 cercles,  11 arrondissements et 14 communes, dont seulement quelques unes sont fonctionnelles. Les défis sont donc énormes à Kidal. Ainsi à travers ces concertations, la région  entend soumettre au gouvernement sa vision de la nouvelle réorganisation administrative et territoriale afin de se doter d’une structure administrative capable de répondre aux besoins des populations.
Dans son discours d’ouverture, le chef de l’exécutif régional, Sidi Mohamed Ichrach, a rappelé l’importance fondamentale de ces concertations pour la région de Kidal. Selon lui, il s’agit de proposer un découpage administratif favorisant une meilleure gouvernance administrative et sécuritaire de la région et rapprochant l’administration des administrés.
Source: Essor

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