L’activiste Foly Satchivi est aux arrêts. Il s’apprêtait mercredi 22 août à donner une conférence de presse quand les forces de l’ordre l’ont interpelé. Folly Satchivi, premier porte-parole du mouvement « En aucun cas » a passé sa première nuit dans les locaux de la direction centrale de la police.
Foly Satchivi avait convié mercredi matin la presse à une conférence de presse dans les locaux d’une ONG installée à Bè-Gakpoto. Peu avant son arrivée sur les lieux de la conférence de presse, les forces de l’ordre étaient déjà là.
L’officier qui commandait les forces s’est brièvement entretenu avec Foly Satchivi puis l’activiste a été emmené à la direction centrale de la police judiciaire. C’est dans les locaux de cette dernière que le membre du mouvement « En aucun cas » a passé sa première nuit en attendant d’être entendu par le procureur de la République ce jeudi matin.
D’après le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Yark Damehane, le mouvement dont Foly Satchivi est le premier porte-parole n’a pas d’autorisation officielle. Par conséquent, l’organisation de sa conférence de presse est illégale.
« L’activiste a nargué les forces de l’ordre », poursuit le ministre de la Sécurité, quand celles-ci lui ont signifié que sa manifestation était illégale. Et de conclure : « il a passé outre les injonctions et déployé sa banderole ».
RFI